Le pedalboard de Joey Landreth : entre tradition et modernité
Joey Landreth : Le son de guitare roots ultime
Le plus contemporain des pedalboards "à l'ancienne"
Aujourd'hui nous attaquons un gros morceau, tant ce guitariste encore jeune a d'ors-et-déjà fait l'unanimité auprès de ses pairs, et ça n'est pas peu dire !
La bonne idée nous vient de l'ami Guillaume Chenin qui a suggéré à notre Alex national de se lancer dans ce défi ma foi plutôt relevé. Quelques heures de prises de tête aboutissent donc à cette vidéo récente dont je me suis inspiré pour écrire ce billet de blog.
Je vais vous détailler ici les solutions qu’ils proposent pour approcher le merveilleux son de Joey Landreth, dans sa carrière solo comme avec son frère au sein des Bros. Landreth. Vous y trouverez aussi des alternatives crédibles, afin de tenter de pousser encore un peu plus loin le mimétisme musical, tout en collant à vos besoins plus spécifiques. C'est parti !
C'EST L'HISTOIRE D'UN MEC QUI AIMAIT BEAUCOUP TROP LE MATOS

Joey Landreth est un guitariste Canadien qui est né à Winnipeg, charmante capitale de la province du Manitoba. Sur le plan guitaristique strict, il est intéressant de noter que c'est aussi de Winnipeg qu'est natif l'excellent Ariel Posen issu de la même génération, et dont le son et le style sont assez proche de ce que propose Joey. Presque des frères en somme.
Chez les Landreth, la musique est une histoire de famille. Le papa est musicien, la maison raisonne au rythme de Bonnie Raitt, John Hiatt, Little Feat ou Lyle Lovett. Le grand frère Dave est le très bon bassiste avec qui Joey montera son premier groupe "perso", les Bros. Landreth, et le voisin lui donnera ses premiers cours de guitare, lui faisant découvrir le delta blues et Stevie Ray Vaughan, entre autre. Je vous vois venir avec votre mauvais esprit ... Je ne dis pas que le voisin fait partie de la famille. D'ailleurs pour l'anecdote, le célèbre guitariste Sony Landreth non plus, même si certaines informations récentes laissent penser qu'il y aurait peut-être finalement un lien de parenté éloigné, mais cela ne nous regarde pas. Quoi qu'il en soit, il se pourrait bien que cette homonymie n'y soit pas pour rien à l'origine de son amour pour le slide. Une technique qu'il va consciencieusement mener à son paroxysme, nous y reviendrons.
Les débuts de carrière ressemblent beaucoup à l'histoire de tant de groupes : autoproduction et débrouillardises afin de commencer à tourner tant bien que mal. Les clubs, les plans payés au chapeau à 3h de route et à 6 dans la bagnole + le matos. Bref les meilleures années et les expériences qui testent la détermination et forgent les légendes.
Après une période à jouer pour d'autres artistes du cru, The Bros. Landreth se lancent en 2013 avec "Let It Lie". Un premier album extrêmement bien écrit et maitrisé et qui fait l'apologie de la "GROSSE" guitare. Les sons, les riffs, les textures, les fuzz, tout est énorme. Malgré la débauche de couches successives, le mix rend réellement justice au jeu magistralement délicat de Joey. C'est un coup de maitre, et la critique ne s'y trompe pas puisque l'album remporte le prix JUNO 2015 dans la catégorie "Roots & Traditional Album Of The Year - Group". Il leur vaut aussi une nomination dans la catégorie "International Artist of the Year" aux UK Americana Music Awards 2016.
S'ensuivent des tournées marathon en famille pour soutenir le disque et faire connaitre le groupe et sa country-pop imprégnée de tous les plus grands classiques du genre, et qui les recycle dans une approche résolument moderne de la composition et du son. Fermement ancré dans leurs terres natales du Manitoba, l'album reçoit même les éloges des idoles, telle Bonnie Raitt qui par la suite va jusqu'à enregistrer sa propre version du titre phare "Made Up Mind" sur son album "Just Like That ..." sorti en 2022.
Pourtant, la vie sur les routes, à soutenir le projet et à construire un public, pèse sur le moral des frères. Fatigué, en manque d'inspiration, Dave s'éloigne temporairement du groupe pendant trois ans.
Joey en profite pour lancer sa carrière solo, avec les albums Whiskey puis Hindsight. Deux opus qui laissent petit à petit apparaitre la réelle dimension du jeu de Joey qui retrouve à cette époque les worship bands de sa jeunesse et l'esprit gospel. Parmi les armes secrètes de Joey, on retrouve les accordages dits "ouverts", qui lui permettent de mêler jeu aux doigts et "slide" avec beaucoup plus de facilité et de possibilités harmoniques. Un son qui renoue avec ses racines blues tout en s'appuyant sur une approche résolument moderne du son. Le monde va devoir s'y faire, un nouveau guitar hero est né.
Lorsque la famille se réunit à nouveau pour leur deuxième album, '87, les choses ont changé.
"Lorsque nous avons décidé d'enregistrer un deuxième album pour The Bros", explique Joey, "c'était plein de confusion, de ressentiment et de tension. Dave et moi voulions désespérément recommencer à faire de la musique ensemble, mais il y avait beaucoup de choses à déballer."
'87 sort en septembre 2019, mais la tournée est interrompue par la pandémie de Covid-19. Dépités, Joey et Dave se retrouvent chez eux, à Winnipeg. Le confinement est alors prétexte à une nouvelle série d'enregistrements. De fait, "Come Morning" va acter une nouvelle manière de travailler. Contraints de rester en cercle restreint, Joey et Dave travaillent en quasi-clandestinité. Ils passent de longues heures en studio et construisent les nouvelles chansons un instrument à la fois. Ils enregistrent, superposent, dépouillent et recommencent. Tout est échantillonné, ré-échantillonné et transformé à l'infini pour produire une musique réellement puissante. Privilégiant les textures aux plans shred enflammés, Joey découvre les vertus d'une approche discrète de la guitare, réservant ses grands solos pour les moments clés. L'accent est mis sur les claviers, orgues Hammond et autres synthétiseurs analogiques. Les frères accouchent ainsi d'une œuvre atypique et marquante qui va constituer un tournant esthétique dans leur carrière.
Une évolution qui se poursuit sur l'album suivant. Les deux frères qui sont devenus pères pour la première fois peu avant la création de "Come Morning" paru en 2022 - cherchent enfin un équilibre entre les tournées d'un musicien professionnel et les responsabilités paternelles. Les thématiques se font plus personnelles. "After the Rain", l'une des deux chansons coécrites avec Jonathan Singleton, décrit le positif qui brille dans les moments les plus sombres, tandis que "You Don't Know Me" pleure la perte d'une amitié, bercée par de douces vagues d'orgue et le magnifique pedal steel de Joe Pisapia. Avec "Corduroy" et "Come Morning" Joey et Dave font un clin d'œil à leur histoire récente de réparation de ponts.
"Le thème principal est l'espoir. Beaucoup de ces chansons se penchent sur les choses difficiles, comme le traitement des traumatismes émotionnels et la recherche de la force de l'autre côté. C'est un peu un mythe de croire que l'on a jamais fini de travailler là-dessus. Dave et moi venons juste de commencer le voyage, et c'est pourquoi cet album représente la renaissance que nous voulions que '87 soit. Nous travaillons sur la douleur, nous la traitons, nous déballons nos bagages et nous commençons à aller de l'avant. La dernière fois, nous marchions sur un tapis sous lequel on avait balayé toutes sortes de choses"
Les frères Landreth accueillent un nouveau jour avec Come Morning. L'album vibre du mélange de musique roots nord-américaine et de soul riche en harmonies du groupe. Les frères Joey et Dave y ajoutent des couches de synthé atmosphérique, d'orgue et de guitare texturée à leurs chansons mélodiques.
Une nouvelle direction artistique qui n'entrave en rien la créativité et la virtuosité de Joey qui continue d'explorer le jeu ainsi que le son de la guitare. Et c'est précisément ce dernier point qui nous intéresse aujourd'hui.
LES ALBUMS EMBLÉMATIQUES
Le premier album du groupe intitulé "Let it lie" sort en 2013 en autoprod, puis réédité en 2015 sous l'égide du label Slate Creek Records. Il est enregistré aux Stereobus recording studio, à Winnipeg, au Canada. Il est produit par un ingénieur du son qui continue de les suivre à ce jour : Murray Pulver. La pierre fondatrice de l'épopée Landreth qui va d'ailleurs immédiatement obtenir un JUNO award dans la catégorie "Roots & Traditional"
On prend les mêmes et on recommence puisque pour son premier album solo, Joey retourne enregistrer au Stereobus avec Murray Pulver. L'opus sort en 2017 sous le label Cadence Music Group. Le premier galop solo va révéler une toute autre facette de l'artiste, plébiscité par la critique.
Cet album est celui qui suit les retrouvailles. Les rancoeurs ont été ravalées sur le précédent opus, '87, la pandémie Covid est enfin passée. Enregistré au Sandbox Recording, toujours sous la houlette de Murray Pulver, il sort en 2022. Publié par le label Birthday Cake, il marque une nouvelle direction artistique forte.
Ce dernier album, enregistré par Joey Landreth en solo, est un hommage à l'un de ses groupes fétiche. Cela vaut le coup de redécouvrir cette formation 70's méconnue par chez nous et pourtant si influente (la preuve !). Il s'agit donc d'un album de "covers" produit par Mr Joey en personne qui vous permettra de découvrir le background de ce jeune musicien qui continue d'éblouir ses pairs avec son rock country/soul authentique tout autant que moderne.
Let it lie

Le premier album du groupe intitulé "Let it lie" sort en 2013 en autoprod, puis réédité en 2015 sous l'égide du label Slate Creek Records. Il est enregistré aux Stereobus recording studio, à Winnipeg, au Canada. Il est produit par un ingénieur du son qui continue de les suivre à ce jour : Murray Pulver. La pierre fondatrice de l'épopée Landreth qui va d'ailleurs immédiatement obtenir un JUNO award dans la catégorie "Roots & Traditional
Whiskey

On prend les mêmes et on recommence puisque pour son premier album solo, Joey retourne enregistrer au Stereobus avec Murray Pulver. L'opus sort en 2017 sous le label Cadence Music Group. Le premier galop solo va révéler une toute autre facette de l'artiste, plébiscité par la critique.
Come morning

Cet album est celui qui suit les retrouvailles. Les rancoeurs ont été ravalées sur le précédent opus, '87, la pandémie Covid est enfin passée. Enregistré au Sandbox Recording, toujours sous la houlette de Murray Pulver, il sort en 2022. Publié par le label Birthday Cake, il marque une nouvelle direction artistique forte.
All that you dream

Ce dernier album, enregistré par Joey Landreth en solo, est un hommage à l'un de ses groupes fétiche. Cela vaut le coup de redécouvrir cette formation 70's méconnue par chez nous et pourtant si influente (la preuve !). Il s'agit donc d'un album de "covers" poduit par Mr Joey en personne qui vous permettra de découvrir le background de ce jeune musicien qui continue d'éblouir ses pairs avec son rock country/soul authentique tout autant que moderne.
LE MATOS DE JOEY LANDRETH : MISSION IMPOSSIBLE

La première chose qu'on pourrait retenir de Joey Landreth, c'est que c'est un artiste contemporain, qui utilise les outils modernes pour faire une musique actuelle, mais qui reste fortement ancrée dans une esthétique traditionnelle. Il est d'ailleurs intéressant de noter que son approche du slide va aussi pousser ses progressions harmoniques vers des accordages ouverts, chers aux plus grands piliers du style. Un parti pris qui va lui permettre d'intégrer à ses compositions une véritable dimension "Gospel" qui lui tient à cœur. Une approche qui n'est pas pour rien dans ce qu'il convient d'appeler une véritable débauche de matériel. Car en la matière, Joey Landreth est ce que l'on appelle légitimement (et affectueusement) un grand malade ...
Déjà, parlons des guitares. Début de carrière plutôt classique, on est dans de la strat ou plutôt de la "superstrat" de chez Suhr en format H(umbucker) S(ingle) S(ingle). Une formule ultra éprouvée, mais tout de même significative d'une propension à utiliser les armes de son temps. C'est lors de la tournée de "Let it lie" que la config commence à évoluer vers du double boninage et du P nonante ... (P90), sans doute en quête d'épaisseur pour retranscrire sur scène les ambiances présentes sur l'album et dans sa tête. Il va d'ailleurs aussi baisser son accordage pour adopter un open de Do qui va lui aussi apporter son lot de texture. Et la suite découle de cette progression vers le bas et le gras.
On voit donc apparaitre divers instruments à fort caractère, comme par exemple des dobros (guitare à résonateur) de la célèbre marque américaine Mule, et des Mulecasters (formes strat) complètement en acier, dont certaines sont munies d'un système B-Bender. Pour sa première aventure solo arrivent aussi des guitares semi-hollow telles que les Collings 360 LT, avant de pousser la geekerie jusqu'à se payer des guitares totalement confidentielles faites sur mesure par le luthier du coin, Alex Sorokin. Quoi qu'il en soit, l'esprit reste le même, sens du détail et faible niveau de sortie pour des instruments hors-norme et ultra-rares.
En matière d'amplification, on est dans le multiple. On pouvait s'y attendre, mais le canadien n'a pas tardé à faire monter le son, et le nombre de sources. La base, c'est du Fender, Deluxe ou Blackface. Des amplis clean typés US avec un creux dans les mediums. Une belle plateforme à pédale. Il découvre rapidement le Brownface (ou Vibroverb), plus sombre, issu de la période 61-65. Mais ce qui le fait tomber de sa chaise, c'est le trémolo harmonique dont ces amplis sont équipés. A partir de ce jour-là, c'est l'escalade. Il enclenche les hostilités avec une config Blackface/Brownface en stéréo, reverb d'un coté, tremolo de l'autre, avec toutes les pédales qui entrent dans les 2 sans distinction.
Mais comme le dit Guillaume, pourquoi se limiter à 2 amplis lorsqu'on peut en avoir 3 ? Et donc vous l'aurez compris, à partir de Whiskey, c'est le drame. On passe en configuration wet/dry/wet avec au centre (son "brut" sans modulation ni effets temporel) un ampli Two-Rock TS1 ou Bloomfield drive chauffé aux limites du breakup. A droite et à gauche on retrouve cette config de 2 amplis typés Fender (dernièrement on a pu voir des REVV D20, plateforme neutre par excellence) pour la gestion modulaire, spatiale et temporelle en wet 100% (donc sans signal de guitare audible, uniquement les "trails").
En matière d'effets, l'ami Joey se pose encore là. Tout d'abord, il faut accepter que son approche est tellement complexe qu'elle requiert des appareils que l'on nomme switchers et qui vont permettre en 1 clic d'actionner ou pas plusieurs pédales en même temps, voire pour les plus sophistiquées, de modifier en direct certains paramètres grâce au MIDI. On pense ici à la marque Morningstar qui est spécialisée dans ce genre matos, qu'il couple allègrement avec un Gigrig pour étendre le champs des possibles à son maximum.
Et il faut bien ça pour gérer les pédales qu'il utilise, puisque les Empress ecosystem, Chasebliss (il est très fan de la marque comme le prouve la photo), Strymon et autres joyeusetés modernes et donc midifiées, côtoient des effets à l'ancienne, tels que sa wah wah Vox sa Randy's revenge de Fairfield Circuit ou la JHS Emperor avec son pingouin dessiné dessus.
En bref vous l'aurez compris, on est sur un niveau de geekerie ultime, un pedalboard à 3 étages aux multiples facettes qu'il est évidemment illusoire de vouloir reproduire ... ET POURTANT ! Voici la proposition made in PALF du pedalboard de Joey Landreth !
LE PEDALBOARD DE PALF
Nous allons présenter les 12 pédales qui ont été choisies, et vous proposer des alternatives si le besoin s'en fait sentir :
ELEMENT
Une reverb spring qui donne de la profondeur sans altérer la définition. Elle ne propose rien de moins qu’un vrai ressort déporté dans une boîte indépendante (3 tailles possibles) afin de garder le contrôle sur votre pedalboard en isolant le ressort à l’abri des chocs. Les réglages permettent d’éclaircir ou d’assombrir le résultat et de doser le son traité. Mais aujourd'hui c'est dans une approche résolument roots, avec le tank le plus grand, et "always on", que nous allons en profiter
Contrairement à une reverb émulée, vous ne pouvez pas régler la longueur du ressort associé à la pédale Element. C’est pour cela que trois tailles différentes sont disponibles : le Bon ressort court pour une ambiance discrète, la Brute (ressort moyen pour plus de profondeur et de richesse harmonique) et le Truand qui est utilisé dans la vidéo aujourd'hui (sortez vos planches de surf).
ECHOREC
Ce delay en édition "Mountain" pour la video est mise à contribution tout au long de la démo. La Echorec de Catalinbread est une reproduction du mythique écho à bandes Echorec de Binson. Comme pour la Utopia de Anasound on retrouve des modulations ainsi qu'un préamp dans un format plus compact. Les textures et patterns rythmiques complexes sont au rendez-vous, et nous en profiteront ici en mode 1 seule tête de lecture, et enclenchée en permanence.
L'Utopia deluxe propose les réglages classiques de l’Utopia + les internes désormais directement accessibles, la tonalité et le potard central “Bliss”. Ce bouton ajuste profondeur et vitesse de l’effet. Au choix modulation légère type tap echo ou chorus ou vibrato. Un bouton rétro-éclairé ajuste le volume du préampli intégré, un dérivé du préampli de l’Echoplex EP-3 (sans le JFET) pour un son caractéristiques des échos à bande vintage.
DIVISION DRIVE
La Harmonious Monk est un tremolo harmonique, développé en collaboration par JAM et That Pedal Show. Entièrement analogique, la Harmonious Monk délivre un son ample, allant d'une spatialisation légère à un effet enveloppant. On retrouve sur la pédale un sélecteur permettant de passer d'un tremolo harmonique à un tremolo d'amplitude plus classique, et deux formes d'ondes pour un caractère vintage ou des impulsions plus rythmées. Pour le cas Landreth, c'est harmonique sinon rien, nostalgie Fender oblige.
Anasounds a aussi son trémolo harmonique ! La Ages est une pédale analogique riche en possibilités qui se distingue par son détecteur d’attaque intégré et ses fonctionnalités cachées. Maintenu en pression, le footswitch de tap tempo crée un effet d’auto-oscillation. Le switch central qui permet d’accéder à des LFO supplémentaires. Enfin, vous pouvez ouvrir la pédale et bidouiller les trimpots interne.
PROTEIN V3
Sur cette Protein Dual Overdrive née de la collab entre le guitar tech et réparateur d’amplis de Kansas City, David Brown et le guitariste et producteur Adam Sniegowski. On y trouve un côté bleu typé Bluesbreaker, tandis que le côté vert est inspiré par la fameuse Nobels ODR, l’overdrive transparente référence de la scène de Nashville en matière de gain propre et maîtrisé. Les deux circuits ont été largement modifié. Chaque overdrive trouve ainsi sa version idéale. Le troisième son vient de la combinaison des deux, la verte rentre dans la bleue et le résultat est à la hauteur des attentes.
Avec la Double Barrel V4, JHS réunit deux de ses circuits les plus populaires au sein du même boîtier. Profitez à droite du circuit de la Moonshine V2 et à gauche d’un circuit de type Bluesbreaker, celui de la Morning Glory V4. On gagnera ici le choix dans l’ordre des deux circuits qui est interchangeable via un petit switch.
JULIANNA
Le son de cette pédale est 100% généré en analogique. Il permet d’explorer de manière convaincante l'esthétique vintage (kitsch ?) qu'on adore, celle d’un simple chorus, profond et lent. Mais il est aussi possible de s’envoyer des riffs detune très Lo-Fi grâce au mode Vibrato ! Le tap tempo pourrait apparaitre superflu à première vue, mais il permet de régler très précisément cet effet pour le moins atypique, et ouvre encore le champs des possible de cet incontournable historique des pedalboards …
La JHS 3 Series Chorus permet d'obtenir des sonorités classiques de chorus et de vibrato, avec des contrôles simples et une polyvalence suffisante pour tout style de musique. Les boutons Rate et Depth permettent d'aller d'un doublement subtil à des vagues de modulation profondes. Le switch Vibe permet de supprimer le signal dry, afin de passer de chorus à vibrato. La gamme 3 Series de JHS se veut simple d'utilisation en allant à l'essentiel, pour un prix contenu
SAVAGE
Iinspirée par la mythique Klon Centaur, la Savage MK1 a été raffinée pour atteindre une sonorité overdrive transparente parfaite. La mk1 offre aux guitaristes le son emblématique qui a lancé Anasounds dans le panthéon des créateurs de pédales boutique. Epuisée, cette pédale fait l'objet d'une réédition qui magnifie le son original, offrant une clarté et une dynamique améliorées. Chaque pédale est une promesse de qualité sonore et de créativité visuelle, faisant de la Savage MK1 un véritable investissement pour les passionnés et les collectionneurs.
La Archer de J. Rocket Audio Design, c’est aussi une référence à la légendaire Klon Centaur. Reine du clean boost ou de l’overdrive léger et dynamique, l’interprétation du mythe par J. Rockett Audio magnifie l’ampli, pour en souligner la personnalité, et mettre en exergue le caractère du guitariste. La Archer est une machine de guerre dès lors qu’il s’agit d’expérimenter et de stacker des pédales.
CALI 76 COMPACT DELUXE
La Origin Effects Cali 76 Stacked Edition permet de stacker 2 compresseurs. Chacun possède son propre réglage combiné Attack / Release. Le premier réagit au niveau du Input alors que le réglage “Thru” contrôle la force avec laquelle le premier compresseur attaque le deuxième. On peut donc trouver la compression parfaite pour lisser le son sans perdre en expressivité, ajouter de l’épaisseur au son, ou bien pousser les deux compresseurs pour ce fameux son ultra clair qui a le même sustain et la même réactivité dynamique qu’une overdrive bien poussée. Pour ne rien gâcher, la Origin Effects Cali 76 Stacked Edition a un réglage “Dry” pour mixer la compression en parallèle de votre son d’origine, excellent moyen de compresser fort tout en gardant la puissance de son signal clair.
Dans le genre légendaire, la pédale de compression qu'utilisait David Gilmour est encore commercialisée ! Si vous recherchez une compression validée par les plus grands, il est à votre portée avec le Dyna Comp de chez MXR, une pédale très simple et toujours bigrement efficace
FEED ME
Un clone de la Axis Fuzz (la version de la Fuzz Face silicium modifiée pour Hendrix). Et comme c’est une "FX Teacher", à construire soi-même à la main, vous avez le choix entre plusieurs valeurs de diodes qui permettent différentes coupures des graves. La fonction Crack est activée par un toggle switch, et elle est contrôlée par le potard Smash. Un mode qui sous-alimente drastiquement les transistors pour arriver à un son bien agressif sans aucun sustain, le fameux effet velcro fuzz "gaté" (et pas gâté hein ...).
Si vous recherchez la source, vous pourriez avoir envie de retrouver la vraie "Fuzz Face". La pédale originale a disparu depuis longtemps, mais les ingénieurs de Dunlop on fait en sorte de récréer ce que devait être le circuit d’origine. Pour adapter le fameux circuit à la taille d'un pedalboard actuel, Dunlop a conçu la Fuzz Face Mini classique germanium au rouge presque aussi culte que le lettrage du nom et des réglages.
OMNIFUZZ
La Tampco All Bender propose une solution très bienvenue à tous les problèmes de la Tone Bender originale (pile 9V, sensibilité du germanium ...). Cette pédale française, met à votre disposition les quatre premières versions de la Tone Bender dans une pédale à peine plus grosse que le standard. Ce sont des équivalents silicium des fameux circuits, soigneusement ajustés à l’oreille par le concepteur pour se rapprocher de très près du grain germanium. Des pédales qui sonnent toutes comme elles le doivent, qui ne flancheront pas face aux variations de température et que l’on peut alimenter avec un simple adaptateur 9 volts. What else ?
British Pedal Company a réédité la Tone Bender Professional MKII avec ses 3 transistors OC81D. Ces derniers fournissent un son plus chaud avec davantage de saturation. Comme à l’époque, le châssis est en aluminium moulé. On retrouve nos 2 réglages de Level et Attack. Attention, comme à l’époque, vous devrez l'alimenter avec une pile 9 volts.
BERKELEY
La One de Tape Audio est une pédale fuzz énervée qui ajoute une texture et une couleur à votre son tout en restant simple. Pas de potards sur cette pédale mais 2 contrôles sous la forme de sliders. Le master permet d’ajuster le volume global de l’effet afin d’éclater l’entrée de votre ampli grâce à sa grande réserve de volume. Le slider de comp vient modifier le niveau de compression des diodes de clipping, ce qui modifie le niveau de gain, mais aussi le ressenti. Le switch light/dark permet d’alterner entre 2 EQ différentes l’une claire, l’autre sombre. L’EQ étant placée avant l’étage de gain, les deux modes interagissent énormément avec le slider de comp.
Comme on est dans le gras, la Fuzz War de Death by Audio devrait aussi vous plaire ! Le secret de sa polyvalence réside dans son réglage de tonalité qui sculpte les médiums à volonté pour des sons très variés. Des Smashing Pumpkins à David Gilmour en passant par Tommy Iommi, la Fuzz War vous servira toutes les sonorités classiques et bien d’autres, sur un plateau !
FUZZY BUDDY
Pour son premier modèle, Buddy Effects a fait dans l’évidence : la Fuzzy Buddy est donc une Fuzz Face silicium (Hendrix, Gilmour ...). Elle tire sa magie de deux transistors bc549c qui permettent un gain conséquent avec un bruit de fond très bas. On peut donc garder le potard de Fuzz à un niveau relativement bas en obtenant quand même la chaleur grasse pour laquelle ce circuit est réputé. Le headroom considérable est à doser avec parcimonie ! Cette réserve de volume permet de profiter du beau cleanup en baissant le potard de volume de sa guitare sans pour autant se perdre dans le mix, et la réserve de gain offre une fluidité de son assez rare pour ce circuit.
La Fuzz Phrase Silicon de Jam Pedals est aussi une évolution maîtrisée de la célèbre fuzz face au germanium. Elle offre un son riche et une réponse dynamique très convaincants. Grâce à une sélection rigoureuse, les transistors silicium BC107 ont été choisis pour leur capacité à retranscrire l'essence du son mythique, garantissant ainsi densité, sustain prononcé et une netteté remarquable.
BERKELEY
Inspirée de l'emblématique Tycobrahe Octavia des années 70, l'OctaHive Dual FS LTD possède un gain intense et une octave perçante qui vous ouvrent les portes de solos vertigineux et de paysages sonores inédits. Enclenchez l'octave pour des sons acérés et maîtrisés, parfaits pour des leads incisifs, en particulier dans les aigus du manche. Réduisez le "Honey" pour évoquer des teintes "purple haze", ou trouvez un réglage low gain pour des effets rappelant un ring modulator, idéaux pour des nappes sonores complexes. Désactivez l'octave et elle se mue en une fuzz douce et dense, offrant polyvalence et harmonie pour les accords.
Pour rester dans l'octave et la fuzz, mais changer d'air, voici la BERSERK III. Une fuzz vintage lumineuse au grain clair et distinct, parfait pour chaque corde, associé à un mode octave qui dévoile une duplication quasi parfaite, nette et précise. La polyvalence est maître à bord : passez d'un son clair à une saturation dense et définie, un trésor de nuances à portée de pied.
Une petite reverb spring pour donner de la profondeur sans altérer la définition. elle ne propose rien de moins qu’un vrai ressort déporté dans une boîte indépendante, afin de garder les contrôles sur votre pedalboard en isolant le ressort à l’abri des chocs. Les réglages permettent d’éclaircir ou d’assombrir le résultat et de doser le son traité. Un petit switch permet aussi de faire saturer le ressort pour un rendu qui devrait passionner les shoegazers de tous poils. Mais aujourd'hui c'est dans une approche résolument prog qu'elle dispense une ambiance on ne peut plus 70's
Ce delay en édition "Mountain" pour la video est mise à contribution tout au long de la démo. La Echorec de Catalinbread est une reproduction du mythique écho à bandes Echorec de Binson. Comme pour la Utopia de Anasound on retrouve des modulations ainsi qu'un préamp dans un format plus compact. Les textures et patterns rythmiques complexes sont au rendez-vous, et nous en profiteront ici en mode 1 seule tête de lecture, et enclenchée en permanence.
La Harmonious Monk est un tremolo harmonique, développé en collaboration par JAM et That Pedal Show. Entièrement analogique, la Harmonious Monk délivre un son ample, allant d'une spatialisation légère à un effet enveloppant. On retrouve sur la pédale un sélecteur permettant de passer d'un tremolo harmonique à un tremolo d'amplitude plus classique, et deux formes d'ondes pour un caractère vintage ou des impulsions plus rythmées. Pour le cas Landreth, c'est harmonique sinon rien, nostalgie Fender oblige.
Sur cette Protein Dual Overdrive née de la collab entre le guitar tech et réparateur d’amplis de Kansas City, David Brown et le guitariste et producteur Adam Sniegowski. On y trouve un côté bleu typé Bluesbreaker, tandis que le côté vert est inspiré par la fameuse Nobels ODR, l’overdrive transparente référence de la scène de Nashville en matière de gain propre et maîtrisé. Les deux circuits ont été largement modifié. Chaque overdrive trouve ainsi sa version idéale. Le troisième son vient de la combinaison des deux, la verte rentre dans la bleue et le résultat est à la hauteur des attentes.
Le son de cette pédale est 100% généré en analogique. Il permet d’explorer de manière convaincante l'esthétique vintage (kitsch ?) qu'on adore, celle d’un simple chorus, profond et lent. Mais il est aussi possible de s’envoyer des riffs detune très Lo-Fi grâce au mode Vibrato ! Le tap tempo pourrait apparaitre superflu à première vue, mais il permet de régler très précisément cet effet pour le moins atypique, et ouvre encore le champs des possible de cet incontournable historique des pedalboards …
Iinspirée par la mythique Klon Centaur, la Savage MK1 a été raffinée pour atteindre une sonorité overdrive transparente parfaite. La mk1 offre aux guitaristes le son emblématique qui a lancé Anasounds dans le panthéon des créateurs de pédales boutique. Epuisée, cette pédale fait l'objet d'une réédition qui magnifie le son original, offrant une clarté et une dynamique améliorées. Chaque pédale est une promesse de qualité sonore et de créativité visuelle, faisant de la Savage MK1 un véritable investissement pour les passionnés et les collectionneurs.
La Origin Effects Cali 76 Stacked Edition permet de stacker 2 compresseurs. Chacun possède son propre réglage combiné Attack / Release. Le premier réagit au niveau du Input alors que le réglage “Thru” contrôle la force avec laquelle le premier compresseur attaque le deuxième. On peut donc trouver la compression parfaite pour lisser le son sans perdre en expressivité, ajouter de l’épaisseur au son, ou bien pousser les deux compresseurs pour ce fameux son ultra clair qui a le même sustain et la même réactivité dynamique qu’une overdrive bien poussée. Pour ne rien gâcher, la Origin Effects Cali 76 Stacked Edition a un réglage “Dry” pour mixer la compression en parallèle de votre son d’origine, excellent moyen de compresser fort tout en gardant la puissance de son signal clair.
Un clone de la Axis Fuzz (la version de la Fuzz Face silicium modifiée pour Hendrix). Et comme c’est une "FX Teacher", à construire soi-même à la main, vous avez le choix entre plusieurs valeurs de diodes qui permettent différentes coupures des graves. La fonction Crack est activée par un toggle switch, et elle est contrôlée par le potard Smash. Un mode qui sous-alimente drastiquement les transistors pour arriver à un son bien agressif sans aucun sustain, le fameux effet velcro fuzz "gaté" (et pas gâté hein ...).
La Tampco All Bender propose une solution très bienvenue à tous les problèmes de la Tone Bender originale (pile 9V, sensibilité du germanium ...). Cette pédale française, met à votre disposition les quatre premières versions de la Tone Bender dans une pédale à peine plus grosse que le standard. Ce sont des équivalents silicium des fameux circuits, soigneusement ajustés à l’oreille par le concepteur pour se rapprocher de très près du grain germanium. Des pédales qui sonnent toutes comme elles le doivent, qui ne flancheront pas face aux variations de température et que l’on peut alimenter avec un simple adaptateur 9 volts. What else ?
La One de Tape Audio est une pédale fuzz énervée qui ajoute une texture et une couleur à votre son tout en restant simple. Pas de potards sur cette pédale mais 2 contrôles sous la forme de sliders. Le master permet d’ajuster le volume global de l’effet afin d’éclater l’entrée de votre ampli grâce à sa grande réserve de volume. Le slider de comp vient modifier le niveau de compression des diodes de clipping, ce qui modifie le niveau de gain, mais aussi le ressenti. Le switch light/dark permet d’alterner entre 2 EQ différentes l’une claire, l’autre sombre. L’EQ étant placée avant l’étage de gain, les deux modes interagissent énormément avec le slider de comp.
Pour son premier modèle, Buddy Effects a fait dans l’évidence : la Fuzzy Buddy est donc une Fuzz Face silicium (Hendrix, Gilmour ...). Elle tire sa magie de deux transistors bc549c qui permettent un gain conséquent avec un bruit de fond très bas. On peut donc garder le potard de Fuzz à un niveau relativement bas en obtenant quand même la chaleur grasse pour laquelle ce circuit est réputé. Le headroom considérable est à doser avec parcimonie ! Cette réserve de volume permet de profiter du beau cleanup en baissant le potard de volume de sa guitare sans pour autant se perdre dans le mix, et la réserve de gain offre une fluidité de son assez rare pour ce circuit.
Inspirée de l'emblématique Tycobrahe Octavia des années 70, l'OctaHive Dual FS LTD possède un gain intense et une octave perçante qui vous ouvrent les portes de solos vertigineux et de paysages sonores inédits. Enclenchez l'octave pour des sons acérés et maîtrisés, parfaits pour des leads incisifs, en particulier dans les aigus du manche. Réduisez le "Honey" pour évoquer des teintes "purple haze", ou trouvez un réglage low gain pour des effets rappelant un ring modulator, idéaux pour des nappes sonores complexes. Désactivez l'octave et elle se mue en une fuzz douce et dense, offrant polyvalence et harmonie pour les accords.
Joey Landreth, un nouveau guitare hero, mais à l'ancienne ...
Ne nous voilons pas la face, s'approcher de la machine de guerre élaborée sur 3 étages de pédales d'effets + 3 amplis par l'un des plus grands maniaques du son dont l'univers guitaristique a accouché, et ce en une simple vidéo de 1h30 présentant un panel certes choisi et performant, c'était sans doute peine perdue.
En revanche, l'exercice a ceci de merveilleux qu'il permet d'entrevoir ce que le monde de la technologie apporte à la création musicale, et vice versa.
En effet, sans la folie des créateurs d'effet (dont Anasound est un représentant tout naturel) pour proposer des outils bourrés de promesses et de terres sonores inexplorées, l'odyssée musicale aurait peut-être déjà sombré dans la redite perpetuelle.
Et sans les explorateurs soniques en demande de nouvelles montures pour les emmener vers de nouveaux horizons artistiques, le marché de l'amplification et des effets serait bien terne. Une émulation cyclique qui continue de propulser la musique. Une vague sans fin qu'un Joey Landreth prend plaisir à surfer, et qui nous fournit matière à rêver d'une musique qui prend ses racines dans un passé glorieux, mais n'a pas peur d"y incorporer les armes de son temps et de plonger vers l'inconnu.
Ce billet de blog est librement inspiré de la vidéo ci-dessous
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