Le son des Black Keys : toutes les clés noires pour comprendre l'alchimiste Dan Auerbach
La belle histoire d'un accumulateur compulsif de matos qui met de la soul dans tout ce qu'il touche !
Le gigantesque pedalboard de Dan Auerbach, le bluesman en caoutchouc du Delta
Dans ce billet blog on va étager les différents types de gains, et globalement, on va faire du sale, du roots, du raw, vous êtes prévenus !
Ce contenu, c'est vous qui l'avez voulu, puisque maintes fois réclamé à notre duo de chineur de sons, j'ai nommé Alex et Julien.
Vous l'aurez deviné, fraîchement débarqués du Namm, nos deux compères n'ont pas hésité à mouiller la chemise pour vous faire plaisir, et moi, je retranscris librement pour votre plus grand bonheur leur exploration du son des Black Keys. Et comme je vous vois venir "Oui euh on n'est pas des batteurs ...", plus précisément les choix radicaux du guitariste/frontman Dan Auerbach (demmerdez-vous pour la prononciation ...) . C'est parti !
THE BLACK KEYS : LE BLUES QUI S'EN VIENT DU BAYOU SANS METRONOME !

On va tout de suite mettre les choses au clair. Même si vos demandes ont souvent été trouvées sous les vidéos consacrées aux White Stripes, ces 2 groupes n'ont rien à voir ! Ils ont chacun leurs qualités respectives, et n'ont clairement pas pris les mêmes chemins pour arriver là où ils en sont.
Concernant les Black Keys, l'aventure commence il y a fort longtemps puisque Dan Auerbach et Patrick Carney sont des amis d'enfance qui, selon la légende, se sont rencontrés au CE2. Ainsi, on peut tranquillement affirmer que les Black Keys, CE2 (humour de Julien, ne m'en veuillez pas ...). Les compères forment officiellement leur duo musical en 2001. Le principe est très simple: on n'aime pas les bassistes ! Ca fait un mec en plus qui pète dans le van et qui a un ampli beaucoup trop gros par rapport à son utilité harmonique donc on va s'en passer.
Ils sortent leur première album en 2002 intitulé "The big come up", et dès le début ils trichent. C'est-à-dire que c'est un duo, mais dès le début, il y a quand même un troisième mec qui fait du Moog, Dan Auerbach rajoute de la basse par-dessus, certains titres recèlent plusieurs couches de guitares superposées bref ... cette image de duo est une vaste blague, première grande différence avec les White Stripes. (On me dit dans l'oreillette que des attaques de B3 se seraient retrouvées sur 7 nation army mais c'était à l'insu de leur plein gré bien sûr ...)
Ce premier opus leur permet d'être signés sur le label blues très intègre et puriste qu'est "Fat Possum Records" (T-Model Ford par exemple). C'est une étape important puisqu'elle acte une reconnaissance de la crédibilité du groupe dans cette esthétique, ce qui justifie à elle seule la différence avec les White Stripes qui se situent résolument du côté garage de la force. En effet, cette signature place les Black Keys du côté roots Delta blues. Autrement dit, à Jack White le nord, Detroit, les usines et les bagnoles, à Dan Auerbach l'Ohio et Akron capitale mondiale du caoutchouc, avec des usines partout (d'où l'album "Rubber Factory", voilà, vous commencez à recoller les morceaux). Le jeu évidemment très particulier de Dan n'est pas pour rien dans l'engouement de sa nouvelle maison de disque. Il a ce côté un peu à la Billy Gibbons de laisser les notes raisonner les unes avec les autres, sans palm muting (étouffement) avec la main droite ou très peu. Evidemment quand ça envoie beaucoup d'attaque vers le bas, ça donne un côté très brut, très "cru" (raw) emblématique des guitaristes de cette école du Delta. Pour résumer, c'est très dur à reproduire, et le hasard a une grande place dans le rendu final ...
Ils sortent donc l'album "Thickfreakness" en 2003 qui enfonce le clou dans la même direction artistique. Cette même année, Jamie Steelman, lui aussi musicien natif de Akron (affinités, consanguinité clubistique etc ...), devient leur tour manager. Son groupe vient de se séparer, il cherche un taf, il sait pas quoi faire de sa vie et il traîne avec les Black Keys à qui il propose de gérer leur prochaine date et puis finalement ça sera pour plusieurs années.
Mais en parallèle de son boulot de ce boulot, ce copain développe des pédales qui sont testées directement pendant les concerts par Dan. C'est ainsi que Jamie Steelman cofonde une petite marque de pédales boutique qui n'est autre que EarthQuaker Devices (d'où leur présence sur ce board). Il y a donc un lien direct entre la carrière des Black Keys et l'origine de EarthQuaker Devices qui ont toujours été suffisamment classe pour ne pas tout le temps mettre ça en avant.
Donc "Rubber factory" en 2004, et en 2006, "Magic potion" qui est peut-être l'album sur lequel ils trichent le moins, sans basse, avec un traitement des voix très puissant (spring, slapbacks etc ...) posées sur une guitare toujours très fuzzy mais pour le coup assez dry. C'est d'ailleurs l'une des autres qualités de Dan qui se révèle être un "putain de grand chanteur de sa maman", capable d'insuffler la magie soul dans tout ce qu'il interprète. Une patte qui n'est pas pour rien dans la singularité du groupe qui s'extirpe de la masse des groupes de blues embourbés dans la redite et les clichés.
En 2008, l'album "Attack and Release" marque une étape dans la discographie et le style du duo. D'une part, c'est le 1er album enregistré dans un studio digne de ce nom. D'autre part, on voit l'arrivée d'intervenants tels que le New-Yorkais bruitiste Marc Ribot, peut-être le meilleur des guitaristes que personne ne connait (Tom Waits, Robert Plant, Jon Zorn, son groupe les "Ceramic Dogs"). Sous la houlette du producteur très bricolage et vintage "Danger Mouse", ils façonnent ensemble ce qui devient le Black Keys moderne, plus pop et tubesque. Pour info, ce producteur a par exemple été à l'origine du "Grey album", fabuleux mélange de vocaux issus du Black album de Jay-Z (non pas Metallica !), posés sur des instrus tirés du "White album" des Beatles. A découvrir absolument.
2010: "Brothers", explosion auprès du grand public, premiers singles qui cartonnent en radio, le son change radicalement. C'est aussi l'apparition de ce beat signature ternaire qui est piqué à ce triste personnage, icône du glam rock avant sa déchéance qu'est Gary Glitter. En tournée, ils commencent à assumer les ajouts sur bande et à sortir en groupe, avec aussi la rançon du succès et les contraintes des salles plus grandes et bien pleines, ceci expliquant cela.
2011: "El Camino", sans doutes le plus bel album de ce qu'il convient d'appeler la deuxième période. Même esprit, même beat de batterie que l'on retrouve sur les siamois "Lonely boy" et "Gold on the ceiling". Le chef d'œuvre "Little black submarine" clôture l'opus de la plus belle de la manière (en pompant gentiment "Stairway to Heaven" au passage, mais nous n'en dirons rien ...)
2014: "Turn Blue", un truc plus planant, plus psychédélique avec une pochette de drogue ... et c'est très beau ! Puis ils prennent une pause. Evidemment, les années et le succès aidant, ils ont un peu perdu leur chemin et l'amour des vrais fans qui se sentent abandonnés. C'est à ce moment-là que Dan Auerbach commence à s'intéresser à des projets annexes. Il monte l'excellent groupe "The Arcs" et sort deux albums magnifiques. Il lance sa carrière solo pour deux albums qui sont absolument superbes, et surtout il devient producteur pour d'autres artistes.
Vous l'aurez deviné, Dan est vraiment un grand passionné de matos et de son, et c'est pour ça qu'aujourd'hui il produit des albums notamment "Lockdown" pour Doctor John, le sorcier vaudou de la nouvelle-orléans, fabuleux pianiste, chanteur incroyable, à écouter absolument. Il a produit "The ultra violence" de Lana del Rey qui est très très beau aussi, un album de Ray La Montagne etc ...
En 2019 c'est le retour du duo de Akron qui va enchainer les disques : "Let's Rock", "Delta Kream" (2021), "Dropout Boogie" (2022), "Ohio Players" (2024) qui signent une toute nouvelle esthétique, plus produite, moins roots, et totalement renouvelée.
LES ALBUMS EMBLÉMATIQUES (choix non exhaustif, parcellaire et subjectif, je le sais, ne m'en veuillez pas !)
Le quatrième album du groupe est l'aboutissement de cette période roots Delta, un chef d'œuvre d'authenticité réalisé avec les moyens du bord puisque de l'aveu même des musiciens, ils l'ont enregistré en quelques jours avec 5000$ de matériel, pour un résultat qui les laisse sur leur faim en terme de son. Peu importe, nous on adore !
Le 5e album du duo voit l'arrivée de Danger Mouse à la production, et marque un véritable tournant dans leurs carrières et leur son. C'est aussi leur première expérience réelle de studio puisqu'ils quittent leur esthétique "homemade" pour une approche plus professionnelle. C'est avec cet album que le duo commence à ressentir les effets de la cette potion magique.
Ce 7e album est enregistré en 2011. Il est le point culminant de cette 2e pèriode des Black Keys, avec un groove insufflé par le producteur Danger Mouse qui a aussi participé à l'ecriture de cet Opus. On y trouve nottament le tube absolu "Lonely Boy" qui ne manquera pas de vous faire taper du pied comme un demeuré à la moindre écoute.
Cet album est le dernier sorti (2024), et il vaut le coup d'oreille, ne serait-ce que pour comprendre où les Black Keys en sont arrivés aujourd'hui dans leur voyage musical. 12e album du groupe enregistré à Nashville, sous la houlette du célèbre Dan the Automator, ce disque est validé par les critiques élogieuses d'un Beck, ou encore Noel Gallagher, excusez du peu ...
Magic Potion

Le quatrième album du groupe est l'aboutissement de cette période roots Delta, un chef d'œuvre d'authenticité réalisé avec les moyens du bord puisque de l'aveu même des musiciens, ils l'ont enregistré en quelques jours avec 5000$ de matériel, pour un résultat qui les laisse sur leur faim en terme de son. Peu importe, nous on adore !
Attack and Release

Le 5e album du duo voit l'arrivée de Danger Mouse à la production, et marque un véritable tournant dans leurs carrières et leur son. C'est aussi leur première expérience réelle de studio puisqu'ils quittent leur esthétique "homemade" pour une approche plus professionnelle. C'est avec cet album que le duo commence à ressentir les effets de la cette potion magique.
El Camino

Ce 7e album est enregistré en 2011. Il est le point culminant de cette 2e pèriode des Black Keys, avec un groove insufflé par le producteur Danger Mouse qui a aussi participé à l'ecriture de cet Opus. On y trouve nottament le tube absolu "Lonely Boy" qui ne manquera pas de vous faire taper du pied comme un demeuré à la moindre écoute.
Ohio Players

Cet album est le dernier sorti (2024), et il vaut le coup d'oreille, ne serait-ce que pour comprendre où les Black Keys en sont arrivés aujourd'hui dans leur voyage musical. 12e album du groupe enregistré à Nashville, sous la houlette du célèbre Dan the Automator, ce disque est validé par les critiques élogieuses d'un Beck, ou encore Noel Gallagher, excusez du peu ...
LE MATOS DE DAN AUERBACH : LE BON GOÛT DE L'OUTRANCE

Nous voici gentiment rendus dans cette section qui nous passionne, puisqu'on va parler du matos de Dan. Et plus précisément des rigs de concert.
Commençons par l'ampli, ou plutôt LES amplis, puisqu'en tant que musicien de goût (et surtout devenu riche et célèbre, ça aide), notre ami alterne selon l'esthétique recherchée, et les périodes du groupe. En premier lieu, le plus évident, pour le clean, il a aimé d'un côté le son twin avec des modèles quad REVERB typés silverface. C'est un truc qui décapite, c'est de l'aigu en mode 4 x 12 et 100 W d'une puissance absolument délirante, et il y a une belle reverbe intégrée dont il sert évidemment à fond.
Un Marshall JTM 45 a aussi été utilisé jusqu'à El Camino avant de disparaitre, ainsi qu'un Victoria Model 518 Tweed boutique parmi les Tweeds pour cette marque qui s'en est fait une spécialité.
Ensuite, il y a les Danelectro qu'on voit souvent et considérés par Julien comme le centre du son. On est dans cet univers de petits amplis sales, sans jamais les abuser à grands coups de pédales fuzz à la sauce QOTSA. D'ailleurs, c'est avec eux qu'on peut vraiment se rendre compte que ce son fuzzy qu'on retrouve souvent, ça vient en général plutôt d'un vieil ampli cabossé des années 50 qui est entrain de décéder. C'est vraiment ça la source, un vieux clou avec des circuits qui sont tous assez proches d'ailleurs des amplis Tweed que ce soit les Danelectro, les OAU, les Silvertones, les Harmony enfin toutes ces marques là. Depuis 2014, il s'amuse à faire une symétrie de murs d'amplis en mettant les mêmes modèles exactement des deux côtés on sent le mec qui qui a beaucoup trop d'argent et de gens qui sont prêts à faire ce qu'il a envie de faire, et si on pouvait on ferait tous ça évidemment.
Coté guitares, c'est la même rengaine bien sûr. On parle donc ici de tous les jambons injouables des années 50/60. Une Supro Martinique, une grosse National noire très jolie, des Harmony, une 78 quart de caisse hollow-body dans l'idée d'une ES 330 avec 3 micros et une Stratotone en forme de Les Paul mais creuse. Evidemment Bigsby, électronique chaotique et accordages instables, bref, tout ce qu'on aime !
Et puis en 2019 arrive le graal, une Les Paul standard de 1959 parce qu'il a les moyens désormais. Elle l'accompagne sur la route à coté de toutes les bouses de pawnshop sus-citées, mais après tout, qui sommes-nous pour le juger ?
En fin, en terme d'effets (temporels pour commencer), si l'on fait abstraction de sa reverb embarquée dans le(s) quad reverb, on trouve très souvent une Reverb Unit de chez Premier, une marque de batterie qui fit aussi des amplis. Il y a du slapback partout, issu d'un tube tape echo de Fulltone, ou alors d'un echo Maestro d'époque. En spare il a une Strymon "El Capistan" si jamais il y a des problèmes, parce qu'en tournée, on veut pas se retrouver dans la merde ...
Et pour ce qui est des fuzz, comme Dan na pas encore eu la bonne idée de s'acheter une Bitoun Fuzz, on le voit plutôt utiliser une Wah-Wah Superfuzz (ou Companion Fuzz) dont il est peut-être le seul utilisateur un peu connu. Il s'agit de cette version japonaise de la fin des années 60 qui a fait sa première apparition dans la "Psychedelic Machine" de Shin-Ei qui regroupait au départ une Univibe et une Superfuzz dans le même boitier (ils vont si bien ensemble). en stand-alone, on l'a vu avec une Terminal et une Hoof de chez Earthquaker Device, une Big Muff "Green Russian", il le choix, pourquoi s'en priver ?
Petit trick de pervers, il couple systématiquement sa Superfuzz avec une équalisation avec laquelle il coupe les bas et pousse les mediums, histoire de contraindre la nature de sa pédale originale, mais on n'est plus à un paradoxe prés n'est-ce pas ?
LE PEDALBOARD DE PALF
Le pedalboard dantesque d'aujourd'hui se divise en trois groupes globalement, les amplis, les reverb/delays, et les fuzz, distos, saturations. Pour être complet, voici la configuration d'amplis de ce banc d'essai. Sans surprise on est en compagnie de nos amis Kelt. D'un côté le Axel Bauer dont le gain est réglé aux 2/3 voir 3/4. Il reste quoi qu'il en soit très clean, et avec les 13 pédales sans buffer, le son global perd un peu d'aiguës (et c'est pas plus mal). De l'autre coté le Mostro qui est là pour donner un peu de gain, du caractère, JTM45 dans l'idée. Le Mostro, c'est de l'amour. Et pour faire l'amour, c'est avec la superbe guitare Girault qu'on commence à bien connaître dans les "sonner comme".
LA GROTTE
La Grotte n’est pas seulement le résultat d’une collaboration idyllique entre une marque boutique française et un artiste américain de premier ordre : c’est aussi une reverb à ressort idéale qui mérite sa place sur n’importe quel pedalboard. évolution de la fameuse Element, la boîte magique qui a remis la vraie reverb à ressort à la mode en 2019, mais avec un voicing et des réglages conçus par Jack White lui-même. Il a donc décidé d’avoir deux volumes séparés pour le son direct et le son traité au lieu d’un simple réglage de Mix, et deux bandes d’EQ (graves et aigus) au lieu d’une simple tonalité, l’idéal pour obtenir de très nombreuses nuances et s’approcher au plus près du grain de ressort recherché.
UTOPIA DELUXE
La Utopia de la vidéo est une version "Deluxe" de la pédale originale. Sur cette évolution, on retrouve les trois réglages classiques de l’Utopia originale + les réglages internes désormais directement accessibles, la tonalité et le potard central “Bliss”. Ce bouton ajuste profondeur et vitesse de l’effet. Au choix, vous avez à votre disposition modulation légère type tap echo, chorus ou encore vibrato. Un bouton rétro-éclairé ajuste le volume du préampli intégré. Ce dérivé du préampli de l’Echoplex EP-3 (sans le JFET) se chaîne avant les répétitions et fait partie du son caractéristiques des échos à bande vintage. Un peu comme si vous aviez une Savage MKII
HUMMINGBIRD
Ce joli colibri est ici pour hacher menu une fuzz hyper agressive qu'on peut entendre sur le titre "howlin for you" de l'album Brothers. Les battements hyper rapprochés qui mélangent l'attaque en forme de dent de scie "sawtooth", et le retour à 0 en vertical après la montée, comme la forme d'onde carrée. Ce genre de tremolo est issu de vieux amplis Vox ou Valco. La Hummingbird V4 vous ramènera à l’âge d’or du trémolo tout en étant suffisamment polyvalente pour assurer quels que soient vos besoins en termes de trémolo. Cette V4 dispose du Flexi-Switch qui permet d’utiliser la pédale en mode Momentary ou Latch.
SMALL SPEAKER OVERDRIVE
Sur scène, le duo apparait désormais bien plus sous forme de trio ++. Pour faire de la place dans le spectre à son bassiste, Dan coupe tous ses bas. Sur notre pédalier, cette pédale remplit parfaitement cette mission puisqu'elle propose de reproduire les qualités sonores propres aux petits haut-parleurs, ce que très peu de pédales savent faire ... La Small Speaker Overdrive, c’est une overdrive inspirée par le côté spongieux d’un petit ampli Classe A qui sera aussi parfaite comme base de son que comme effet ponctuel. Une belle réserve de gain apporte ce petit coté sous stéroïdes qui permet vraiment de se rapprocher de l'esthétique des Black Keys.
SILVERTONE 1484 TWIN TWELVE
Finalement, cette pédale sur ce pédalboard délivre une base crunch "Marshalienne" du plus bel effet. Un doux tapis qui n'attend que de se faire stacker et empiler à l'infini, et qui devient naturellement la fondation sonore de cet épisode. Il ne s’agit pas juste d’une overdrive qui sonne comme l’ampli d’origine, il s’agit d’une reproduction scrupuleuse du circuit du Silvertone qui remplace les lampes par des JFET. Jackson Audio n’a pas l’habitude de faire les choses à moitié en matière de son, et la simplicité des réglages de ce préampli 1484 montre bien l’objectif avoué : proposer un vrai Twin Twelve sans compromis au format pédale. Une Supro ou une Airline là-dedans, et vous serez le roi du garage !
FALCON
Ca c'est le tweed ! La Falcon de chez Crazy Tube Circuits. A utiliser en positionnant le sélecteur sur 55. 61, c'est le coté "Brown face" de la force. Ce modèle est un véritable chaînon manquant entre l’élasticité du tweed et le claquant des blackface. Il se trouve en fait qu’il y a très peu de différence entre les circuits 5E3 et 6G2, mais la nuance de taille est que le premier a une lampe rectifieuse tandis que sur le deuxième le bias est fixe. La différence de son est donc que le 55 s’écrase plus vite, sonne plus gros et a plus de gain tandis que le 61 reste clair plus longtemps, et il est plus droit et précis, ce qui fait de la Falcon l’une des très rares overdrive qui garde une personnalité passionnante même avec très peu de gain.
TAPE PREAMP
Le préampli de l’Echoplex EP-3 fut le 1e préampli à transistor. Dès les années 70 ce premier modèle s’est très vite imposé comme l’ingrédient secret, la sauce magique qui a permis aux plus grands de trouver leur patte sonore : de Jimmy Page à Neil Young en passant par Brian May, Eddie Van Halen, Tommy Bolin ou encore Eric Johnson, qui en 2019 encore amenait avec lui un EP-3 sans bande en tournée rien que pour exploiter son préampli. La FX Teacher Tape Preamp reprend fidèlement la personnalité marquée et ultra attachante du préampli de l’Echoplex, cette coloration épaisse sans être trop grasse, dynamique sans être trop agressive, et tout simplement addictive.
HOOF
La Hoof est une réinterprétation de la mythique fuzz russe verte par Earthquaker Devices. Un des best sellers de la marque, la Hoof apporte sa propre personnalité, avec un circuit hybride mêlant transistors silicium et germanium NOS sélectionnés, pour le meilleur des deux mondes. Adoptée par Dan Auerbach des Black Keys, la Hoof permettra de retrouver cette sonorité particulière de fuzz grasse et vintage au sustain riche et moelleux, typique du groupe. Tout en pouvant aller sur d'autres territoires, avec son contrôle Shift permettant de ramener des médiums, souvent trop absents sur le modèle d'origine dont la Hoof s'inspire. C'est une fuzz massive et polyvalente, permettant un large panel de sonorités tout aussi vintage que moderne.
SAVAGE MKII
En partant d’une inspiration originale de la fameuse Klon Centaur, Anasounds a développé la Savage mk2, une overdrive qui reste compacte mais n’en oublie pas pour autant d’avoir un son absolument massif. Par rapport à la mk1, on gagne des diodes de hard clipping ainsi que des trimpots internes pour arriver précisément au rendu recherché. La Savage est à la fois un excellent modèle à allier à d’autres sources de gain, y compris avec un ampli bien poussé, mais aussi une overdrive principale qui se prêtera avec grâce à quasiment tous les styles possibles. Et même sur un ampli en son clair, il est possible de l’utiliser avec le gain à zéro comme la sauce secrète qui rendra votre son plus vivant, plus brillant et plus excitant grâce à une légère compression très musicale.
SUPERFUZZ SF-2
Cette Strömer n'est pas un chanteur ! Il s'agit d'une marque boutique ou plutôt "bedroom" puisque le hollandais vivant à New-York à l'origine de cette dinguerie les fabrique tout simplement dans sa chambre. Le format de boitier vous rappellera sans doute Electro-Harmonix et c'est bien normal, puisque NYC oblige, ils sont voisins. S'inspirant du Shin Ei Companion SF-1 de 1976, la Superfuzz SF-2 réinvente le classique, et chaque pédale est une symphonie de passion et de précision. Dan n'est pas le seul musicien à être tombé sous son charme. Björn Olsson la décrit comme « le meilleur Fuzz jamais utilisé », tandis que Daniel Danger évoque sa « beauté parfaite ».
BITOUN FUZZ
Pour arriver à la fuzz ultime, la Bitoun Fuzz mélange donc le circuit japonais de la Super Fuzz (popularisée notamment par Pete Townshend des Who ou Dan Auerbach des Black Keys), connu pour l’énorme son creusé qu’il produit, avec une Fuzz Face qui rend le son plus fluide et ajoute les médiums qui manquaient. Radical et simple d’utilisation, à moins de s’intéresser aux trimpots internes qui multiplient encore les possibilités sonores. Si l’on prend la peine de se pencher sur les réglages internes, on peut se rapprocher d’une fuzz légère vintage, ou au contraire se promener sur les plates-bandes d’une Fuzz Factory avec un son bien gaté parfait pour les gros riffs modernes.
MICRO POG
Cette petite POG est surtout là pour émuler tous les claviers en mode "moog" que l'on croit distinguer surtout sur l'album "El Camino". Electro Harmonix a véritablement révolutionné le petit monde du matériel guitare en dévoilant son POG. Cet octaver polyphonique bénéficie d’un tracking très performant et génère un son typique au charme fou. En effet, en combinant les trois voix, Dry, +1 et -1, on peut obtenir des sons proches de ceux d’un orgue d’église ou d’un orgue Hammond. Les trois réglages très instinctifs permettent un ajustement très rapide de la pédale. Pour retrouver le son typique de Dan, le Micro POG et son châssis à l’épreuve d’une guerre nucléaire se sont révélés fort pertinents.
WHAMMY RICOCHET
Imaginez une Whammy, mais sans pédale d'expression. C'est exactement ce que Digitech propose avec sa Whammy Ricochet. Choisissez la hauteur à laquelle vous souhaitez pitcher votre son comme vous le feriez sur une Whammy classique. La pédale d'expression est quant à elle remplacée par un potard concentrique. Il permet de choisir la vitesse à laquelle la note monte à la hauteur souhaitée et la vitesse à laquelle elle revient à la hauteur originale. Le footswitch peut être utilisé comme un bypass classique ou de manière momentanée selon l'effet recherché. Une dernière option cachée permet de choisir entre le mode "chords" ou le mode "classic" (polyphonique ou monophonique).
La Grotte n’est pas seulement le résultat d’une collaboration idyllique entre une marque boutique française et un artiste américain de premier ordre : c’est aussi une reverb à ressort idéale qui mérite sa place sur n’importe quel pedalboard. évolution de la fameuse Element, la boîte magique qui a remis la vraie reverb à ressort à la mode en 2019, mais avec un voicing et des réglages conçus par Jack White lui-même. Il a donc décidé d’avoir deux volumes séparés pour le son direct et le son traité au lieu d’un simple réglage de Mix, et deux bandes d’EQ (graves et aigus) au lieu d’une simple tonalité, l’idéal pour obtenir de très nombreuses nuances et s’approcher au plus près du grain de ressort recherché.
La Utopia de la vidéo est une version "Deluxe" de la pédale originale. Sur cette évolution, on retrouve les trois réglages classiques de l’Utopia originale + les réglages internes désormais directement accessibles, la tonalité et le potard central “Bliss”. Ce bouton ajuste profondeur et vitesse de l’effet. Au choix, vous avez à votre disposition modulation légère type tap echo, chorus ou encore vibrato. Un bouton rétro-éclairé ajuste le volume du préampli intégré. Ce dérivé du préampli de l’Echoplex EP-3 (sans le JFET) se chaîne avant les répétitions et fait partie du son caractéristiques des échos à bande vintage. Un peu comme si vous aviez une Savage MKII
Ce joli colibri est ici pour hacher menu une fuzz hyper agressive qu'on peut entendre sur le titre "howlin for you" de l'album Brothers. Les battements hyper rapprochés qui mélangent l'attaque en forme de dent de scie "sawtooth", et le retour à 0 en vertical après la montée, comme la forme d'onde carrée. Ce genre de tremolo est issu de vieux amplis Vox ou Valco. La Hummingbird V4 vous ramènera à l’âge d’or du trémolo tout en étant suffisamment polyvalente pour assurer quels que soient vos besoins en termes de trémolo. Cette V4 dispose du Flexi-Switch qui permet d’utiliser la pédale en mode Momentary ou Latch.
Sur scène, le duo apparait désormais bien plus sous forme de trio ++. Pour faire de la place dans le spectre à son bassiste, Dan coupe tous ses bas. Sur notre pédalier, cette pédale remplit parfaitement cette mission puisqu'elle propose de reproduire les qualités sonores propres aux petits haut-parleurs, ce que très peu de pédales savent faire ... La Small Speaker Overdrive, c’est une overdrive inspirée par le côté spongieux d’un petit ampli Classe A qui sera aussi parfaite comme base de son que comme effet ponctuel. Une belle réserve de gain apporte ce petit coté sous stéroïdes qui permet vraiment de se rapprocher de l'esthétique des Black Keys.
Finalement, cette pédale sur ce pédalboard délivre une base crunch "Marshalienne" du plus bel effet. Un doux tapis qui n'attend que de se faire stacker et empiler à l'infini, et qui devient naturellement la fondation sonore de cet épisode. Il ne s’agit pas juste d’une overdrive qui sonne comme l’ampli d’origine, il s’agit d’une reproduction scrupuleuse du circuit du Silvertone qui remplace les lampes par des JFET. Jackson Audio n’a pas l’habitude de faire les choses à moitié en matière de son, et la simplicité des réglages de ce préampli 1484 montre bien l’objectif avoué : proposer un vrai Twin Twelve sans compromis au format pédale. Une Supro ou une Airline là-dedans, et vous serez le roi du garage !
Ca c'est le tweed ! La Falcon de chez Crazy Tube Circuits. A utiliser en positionnant le sélecteur sur 55. 61, c'est le coté "Brown face" de la force. Ce modèle est un véritable chaînon manquant entre l’élasticité du tweed et le claquant des blackface. Il se trouve en fait qu’il y a très peu de différence entre les circuits 5E3 et 6G2, mais la nuance de taille est que le premier a une lampe rectifieuse tandis que sur le deuxième le bias est fixe. La différence de son est donc que le 55 s’écrase plus vite, sonne plus gros et a plus de gain tandis que le 61 reste clair plus longtemps, et il est plus droit et précis, ce qui fait de la Falcon l’une des très rares overdrive qui garde une personnalité passionnante même avec très peu de gain.
Le préampli de l’Echoplex EP-3 fut le 1e préampli à transistor. Dès les années 70 ce premier modèle s’est très vite imposé comme l’ingrédient secret, la sauce magique qui a permis aux plus grands de trouver leur patte sonore : de Jimmy Page à Neil Young en passant par Brian May, Eddie Van Halen, Tommy Bolin ou encore Eric Johnson, qui en 2019 encore amenait avec lui un EP-3 sans bande en tournée rien que pour exploiter son préampli. La FX Teacher Tape Preamp reprend fidèlement la personnalité marquée et ultra attachante du préampli de l’Echoplex, cette coloration épaisse sans être trop grasse, dynamique sans être trop agressive, et tout simplement addictive.
La Hoof est une réinterprétation de la mythique fuzz russe verte par Earthquaker Devices. Un des best sellers de la marque, la Hoof apporte sa propre personnalité, avec un circuit hybride mêlant transistors silicium et germanium NOS sélectionnés, pour le meilleur des deux mondes. Adoptée par Dan Auerbach des Black Keys, la Hoof permettra de retrouver cette sonorité particulière de fuzz grasse et vintage au sustain riche et moelleux, typique du groupe. Tout en pouvant aller sur d'autres territoires, avec son contrôle Shift permettant de ramener des médiums, souvent trop absents sur le modèle d'origine dont la Hoof s'inspire. C'est une fuzz massive et polyvalente, permettant un large panel de sonorités tout aussi vintage que moderne.
En partant d’une inspiration originale de la fameuse Klon Centaur, Anasounds a développé la Savage mk2, une overdrive qui reste compacte mais n’en oublie pas pour autant d’avoir un son absolument massif. Par rapport à la mk1, on gagne des diodes de hard clipping ainsi que des trimpots internes pour arriver précisément au rendu recherché. La Savage est à la fois un excellent modèle à allier à d’autres sources de gain, y compris avec un ampli bien poussé, mais aussi une overdrive principale qui se prêtera avec grâce à quasiment tous les styles possibles. Et même sur un ampli en son clair, il est possible de l’utiliser avec le gain à zéro comme la sauce secrète qui rendra votre son plus vivant, plus brillant et plus excitant grâce à une légère compression très musicale.
Cette Strömer n'est pas un chanteur ! Il s'agit d'une marque boutique ou plutôt "bedroom" puisque le hollandais vivant à New-York à l'origine de cette dinguerie les fabrique tout simplement dans sa chambre. Le format de boitier vous rappellera sans doute Electro-Harmonix et c'est bien normal, puisque NYC oblige, ils sont voisins. S'inspirant du Shin Ei Companion SF-1 de 1976, la Superfuzz SF-2 réinvente le classique, et chaque pédale est une symphonie de passion et de précision. Dan n'est pas le seul musicien à être tombé sous son charme. Björn Olsson la décrit comme « le meilleur Fuzz jamais utilisé », tandis que Daniel Danger évoque sa « beauté parfaite ».
Pour arriver à la fuzz ultime, la Bitoun Fuzz mélange donc le circuit japonais de la Super Fuzz (popularisée notamment par Pete Townshend des Who ou Dan Auerbach des Black Keys), connu pour l’énorme son creusé qu’il produit, avec une Fuzz Face qui rend le son plus fluide et ajoute les médiums qui manquaient. Radical et simple d’utilisation, à moins de s’intéresser aux trimpots internes qui multiplient encore les possibilités sonores. Si l’on prend la peine de se pencher sur les réglages internes, on peut se rapprocher d’une fuzz légère vintage, ou au contraire se promener sur les plates-bandes d’une Fuzz Factory avec un son bien gaté parfait pour les gros riffs modernes.
Cette petite POG est surtout là pour émuler tous les claviers en mode "moog" que l'on croit distinguer surtout sur l'album "El Camino". Electro Harmonix a véritablement révolutionné le petit monde du matériel guitare en dévoilant son POG. Cet octaver polyphonique bénéficie d’un tracking très performant et génère un son typique au charme fou. En effet, en combinant les trois voix, Dry, +1 et -1, on peut obtenir des sons proches de ceux d’un orgue d’église ou d’un orgue Hammond. Les trois réglages très instinctifs permettent un ajustement très rapide de la pédale. Pour retrouver le son typique de Dan, le Micro POG et son châssis à l’épreuve d’une guerre nucléaire se sont révélés fort pertinents.
Imaginez une Whammy, mais sans pédale d'expression. C'est exactement ce que Digitech propose avec sa Whammy Ricochet. Choisissez la hauteur à laquelle vous souhaitez pitcher votre son comme vous le feriez sur une Whammy classique. La pédale d'expression est quant à elle remplacée par un potard concentrique. Il permet de choisir la vitesse à laquelle la note monte à la hauteur souhaitée et la vitesse à laquelle elle revient à la hauteur originale. Le footswitch peut être utilisé comme un bypass classique ou de manière momentanée selon l'effet recherché. Une dernière option cachée permet de choisir entre le mode "chords" ou le mode "classic" (polyphonique ou monophonique).
Dan Auerbach, la légende du bluesman pâle
Le duo guitare-batterie formé par les deux geeks d’Akron, c'est un peu comme les touches noires qui se distingueraient sur un clavier baltringue de leur éternel pendant, les bandes blanches venues tout droit d'un garage de Detroit. Une machine à malaxer le blues des années 30 depuis le fin fond de leur cave, "entre le sèche linge et l’évier".
Au cœur de cette quête existentielle et sans concessions, Dan Auerbach trône au milieu des ses précieuses antiquités, animal soul aux yeux fatigués, mais à la voix vibrante d'authenticité.
Armé de guitares injouables, d'amplis rincés et de pédales au bord du suicide, un coup d'état s'ourdit dans l'underground du Minnesota. Rebellion sonique et urgente contre une mascarade mercantile, règne de l’image, de la modernité et du business.
Héritier des forçats de la route, depuis Howlin' Wolf jusqu'à Robert Johnson, fanatique de Junior Kimbrough, Dan se rêve en porte-voix d'une frange brisée de la société, perdue les limbes d'un passé qui l'a laissé en rase campagne. D'un désespoir originel noyé dans l'alcool frelaté et les marais bordant le Mississipi.
L'amour inconditionnel de notre bluesman pâle pour la marque Vox serait-elle toute autant symbolique qu'esthétique ? Saurait-il lui même répondre à cette question ? Rien n'est moins certain, car l'artiste semble plus enclin à raconter sans se poser de question des histoires de bleus à l'âme. L'authentique légende d'une tradition orale qui s'écrivit dans les sillons de labours des champs de coton, et qui se grave désormais dans les sillons de vinyles aussi noirs que la peau de ces héros oubliés, à qui Dan Auerbach et les Black Keys rendent un hommage ému, et bien sûr mérité.
Ce billet de blog est librement inspiré de la vidéo ci-dessous
Laissez un commentaire
Articles similaires
-
Nous avons essayé de sonner comme Queens of the Stone Age
Publié dans: Sonner comme19/10/20211 commentaireJulien Bitoun nous rejoint pour un épisode dédié au son si spécial des Queens of the Stone Age. Un groupe mythique...palf la suite -
Nous avons essayé de sonner comme Origin of Symmetry de Muse
Publié dans: Sonner comme20/10/2021Un sacré défi le son de Muse ! On peut vous garantir, qu'on y a passé du temps !Swan et Alex se sont concertés et ont...palf la suite -
Nous avons essayé de sonner comme Stadium Arcadium des RHCP !
Publié dans: Sonner comme22/10/2021Je sais pas vous mais pour moi les RHCP ont bercé une partie de mon adolescence et notamment cet album fabuleux !...palf la suite -
Nous avons essayé de sonner comme John Mayer !
Publié dans: Sonner comme09/11/20211 commentaireAujourd'hui sur PALF, on essaie de comprendre ce qui fait l'esthétique de son de John Mayer sur Where The Light Is !...palf la suite -
Retrouve Palf et des centaines de pédales à tester au Paris Guitar Festival
01/03/2022On se retrouve au Paris Guitar Festival au Beffroi de Montrouge du 17 au 19 mars 2023, avec un stand Palf regroupant...palf la suite -
Retrouve Palf et des centaines de pédales à tester au Montreux International Guitar Show
13/04/2022On se retrouve au Montreux International Guitar Show en Suisse du 26 au 28 avril 2024, avec un stand Palf regroupant...palf la suite -
La Pink Week est de retour du 12 au 21 janvier
23/11/20231 commentaireDu 12 au 21 janvier, la Pink Week est de retour sur Palf.fr, pour profiter de remises exceptionnelles sur une large...palf la suite -
Radiohead : le pedalboard du guitariste Jonny Greenwood
Publié dans: Sonner comme15/12/2023Dans l'univers musical contemporain, Radiohead a su se créer une image et un son bien à part. Les guitares sont un...palf la suite