L’histoire de la Bitoun Fuzz commence par une frustration, celle du musicien Julien Bitoun après avoir joué de très nombreuses fuzz sans jamais trouver celle qui lui convenait vraiment : trop sourdes, trop criardes, trop de gain, pas assez, trop lisses pour se mélanger de façon harmonieuse avec un son déjà crunchy…
Pour arriver à la fuzz ultime, la Bitoun Fuzz mélange donc le circuit japonais de la Super Fuzz (popularisée notamment par Pete Townshend des Who ou Dan Auerbach des Black Keys), connu pour l’énorme son creusé qu’il produit, avec une Fuzz Face qui rend le son plus fluide et ajoute les médiums qui manquaient. Radical et simple d’utilisation, à moins de s’intéresser aux trimpots internes qui multiplient encore les possibilités sonores. Si l’on prend la peine de se pencher sur les réglages internes, on peut se rapprocher d’une fuzz légère vintage, ou au contraire se promener sur les plates-bandes d’une Fuzz Factory avec un son bien gaté parfait pour les gros riffs modernes. Si vous ne trouvez pas votre son de fuzz là-dedans, c’est sans doute qu’il va falloir passer au synthétiseur.