La marque boutique américaine ZVex a une sérieuse réputation dans le domaine de la fuzz. À une époque où la notion même de boutique n’existait pas encore, ils ont sorti la Fuzz Factory qui a inventé de nouveaux sons à part entière, puis ils ont enfoncé le clou avec la Woolly Mammoth, une des pédales les plus énormes dans le domaine.
Il était donc logique qu’au moment de lancer la série Vextron, des pédales moins chères qui proposent des variations sur les thèmes de prédilection de la marque, ZVex se penche sur une nouvelle fuzz au réglages riches en possibilités.
La Mastotron représente donc cette nouvelle voie fuzzesque, avec un circuit au silicium dont le son colossal bien chargé en graves n’est pas sans évoquer une Big Muff qui aurait pris des stéroïdes. Mais nous sommes chez ZVex, et Zvex ne serait pas Zvex sans des réglages de partout pour sculpter votre son avec précision et surtout aller couiner dans la stratosphère ! En plus des classiques Volume, Fuzz et Tone, nous avons accès au Pulse Width qui permet de passer d’une forme d’onde carrée à une pulsation courte, un réglage d’impédance d’entrée entre Relax et Push (en fonction du signal que vous branchez en entrée) et un switch Sub à trois positions pour passer de graves caverneux à un tout petit son criard. Bien entendu, tous les réglages sont interdépendants et il faudra donc passer un peu de temps pour maîtriser pleinement les recoins les plus fins de la ZVex Mastotron Vextron Series. Vous y trouverez aussi bien de la fuzz mastoc à l’ancienne que des cris d’oiseaux épileptiques, et la Mastotron fonctionnera aussi très bien avec une basse ou un synthé. Plus simple d’utilisation que la Fuzz Factory, plus versatile que la Woolly Mammoth, moins chère que les deux, la Mastotron s’impose.