De Tom Bukovac à Tim Pierce, en passant par Guthrie Trapp, la Nobels ODR-1 est l’un des overdrives les plus prisés des professionnels, et ce, depuis des années (on parlait même de « secret de l’industrie »). Si ses lettres de noblesses lui ont été données par les sessionmen de Nashville (on pourrait écrire un ouvrage entier sur le couple d’anthologie ODR-1 - Telecaster), c’est chez tous les types de musicien que l’on retrouve aujourd’hui ce petit boîtier vert, fondamentalement différent de l’autre petit boîtier vert mythique auquel il n’aura pas manqué de vous faire penser, plus orienté mid boost (pour l’anecdote, les deux se marient à merveille).
De par son caractère transparent, l’ODR-1 se stack joyeusement avec tout ampli, overdrive, compresseur ou boost supplémentaire, et fonctionne aussi bien dans un registre low gain que plus mordant. Amusez-vous donc à expérimenter des combinaisons plus audacieuses les unes que les autres : elle tirera son épingle du jeu à tous les coups.
Après plusieurs années d’utilisation intensive, les Allemands de chez Nobels ont réalisé une nouvelle version de l’ODR-1, embarquant un bass cut très facile d’accès, afin de palier au côté boomy que pourraient avoir certains micros et guitares, et de parfaire le mix dans un groupe.
L’un de mes overdrives favoris, qui ne quitte plus mon board depuis que l’on s’est rencontrés.