PFX Circuits ne fait rien comme les autres. La marque française s’est rapidement imposée par la qualité impressionnante de ses pédales boutique, mais elle l’a fait en proposant surtout des fuzz, et plus précisément différentes variations autour du thème de la Big Muff. Là où la plupart des marques commencent à construire leur gamme en proposant une overdrive, c’est après deux ans d’existence que PFX Circuits présente la Julius. Et ça valait le coup d’attendre.
La PFX Circuits Julius n’est pas un strict clone d’une référence ou d’une autre, ça n’est pas non plus une de ces overdrives qui vous propose de modifier un circuit classique via des trimpots, des switches et autres modes multiples qui vous donnent en permanence l’impression désagréable qu’il pourrait y avoir un son plus adapté quelque part dans la boîte. La PFX Julius n’a que trois réglages, les mêmes que toutes les bonnes overdrives, et elle n’a pas besoin de plus pour proposer un mélange parfait entre deux références : on y retrouve la transparence, le beau médium et la dynamique de la Klon Centaur, mais des diodes NOS évoquent le canal mid-gain de la Analog Man King Of Tone, inspiré de la Marshall Bluesbreaker. Autrement dit, on se promène entre deux références aux tarifs délirants, et le résultat final va du clean boost qui fera plier n’importe quel ampli sans trahir sa personnalité (la Julius a une réserve de volume impressionnante) jusqu’à un crunch bien poussé qui évoque les bonnes émulations du Marshall JTM qui a inspiré des classiques comme la ZVex Box Of Rock.
La PFX Circuits Julius ne vous propose pas de retrouver le son d’un autre dans toute sa fidélité, elle fera bien mieux que ça : elle vous donne accès à votre propre son, une personnalité à la fois nouvelle et familière qui ne demande qu’à ronronner entre vos mains.