
Au début des années 80, la fameuse série 9 est venue imposer l’exigence de qualité de fabrication et sonore des pédales japonaises dans le monde entier. Cette série d’Ibanez, au sein de laquelle on trouvait évidemment la fameuse Tube Screamer TS-9, avait été conçue par Maxon, une marque qui les vendait uniquement à l’échelle nationale tandis qu’Ibanez se chargeait du reste des guitaristes.
Au sein de cette série légendaire, il y avait aussi la SD-9 Sonic Distortion, que l’on considère souvent comme la grande soeur de la TS-9, une Tube Screamer “sous stéroïdes”. Les deux ont effectivement un point commun central, celui de se prêter tout particulièrement bien au stacking. Comme sa petite soeur, la Maxon SD-9 Sonic Distortion, qui est donc une réédition quasi-identique de la pédale d’époque, fonctionne à merveille lorsqu’on la branche sur un ampli déjà crunchy ou sur une autre pédale de crunch, et en situation de stacking il suffit de mettre son volume à fond pour pleinement profiter de l’élan qu’elle donne au résultat général.
Pour autant, elle peut tout à fait assurer sur un ampli clean aussi. Dans ce cas, elle peut aller du crunch bluesy léger à la fuzz vintage jusqu’à la distorsion à l’ancienne, à la manière d’une Boss SD-1 moins agressive, avec ce même niveau de gain typique de la fin des années 70. Le son est plus épais et plus saturé qu’une Tube Screamer, et selon vos attentes il se pourrait bien qu’il vous corresponde mieux. Scott Henderson par exemple préfère la SD-9 pour son rendu plus fluide.
Si vous cherchez un grain historique mais qui n’a pas encore été exploité au point d’en devenir un cliché, la Maxon SD-9 Sonic Distortion est le meilleur moyen de trouver cette rare coïncidence.
