Les deux circuits sont les utilisations les plus célèbres et prisées du fameux transistor au silicium, cette technologie typique du milieu des années 60. Le treble booster était une petite boîte que l’on mettait sur son ampli pour pousser les monstres de l’époque dans leurs derniers retranchements (on l’entend chez Tony Iommi, Rory Gallagher, Brian May ou encore Marc Bolan) et que l’on laissait enclenchée en permanence, en contrôlant ensuite le taux de boost avec le potard de volume de sa guitare. De son côté, cette fuzz des années 60 qui a servi d’inspiration à la Fuzz Rangers donnait un son suffisamment rond et chaud pour avoir séduit Hendrix qui lui a donné ses lettres de noblesse.
L’atelier italien de Formula B a donc choisi de coupler cet excellent circuit à la fameuse fuzz qui est devenue le standard absolu du genre, le grand classique à deux transistors silicium réputé pour sa douceur et sa rondeur.
La Fuzz Rangers devient encore plus passionnante lorsque l’on décide de combiner les deux effets, d’autant plus qu’il est possible de choisir l’ordre dans lequel ils sont chaînés. Une fuzz boostée par un transistor supplémentaire, c’est juste ce qu’il fallait pour passer de la British Invasion au psychédélisme le plus total.