
On connaît l’obsession des géniaux nantais de ALH Effects pour le matos de David Gilmour, quelle que soit l’époque concernée. Dans le cas du Candy Apple Boost, on se concentre plutôt sur le rig gilmouresque de la fin des années 80, pour la monumentale tournée de l’album A Momentary Lapse Of Reason (1987). À l’époque, la guitare principale du chef de Pink Floyd est une Fender Stratocaster reissue 57 de 1983 (avec un manche comme celui qui finira par équiper la fameuse Black Strat) de la couleur Candy Apple Red (d’où le nom de ce booster). Il se trouve qu’à l’époque, Gilmour utilise des micros actifs EMG simples bobinages, et sur la même plaque il y a deux boosters conçus par EMG, le EXG pour les graves et les aigus, et le SPC pour les médiums et le volume.
La ALH Effects Candy Apple Boost reprend en fait les caractéristiques sonores de ces deux boosters, dans le but soit de s’approcher du son de Gilmour de cette époque sans avoir à passer sur des micros actifs (qui ne s’entendent pas très bien avec des effets plus vintage genre fuzz germanium), ou tout simplement pour profiter d’un booster très bien conçu puisque l’on peut choisir précisément les fréquences sur lesquelles il agit. Le potard Presence reprend le circuit SPC, c’est-à-dire qu’il booste les médiums autour de 500 Hz, la “viande”, l’épaisseur du bas du spectre qui permet de se rapprocher d’un humbucker à partir de micros un peu faiblards, tandis que Expander agit comme le EXG et booste les graves et aigus pour un rendu plus “hi-fi” en donnant la sensation d’un spectre sonore plus large. Enfin, Boost rajoute tout simplement du volume. Lorsque les trois potards sont à zéro, on retrouve le son d’origine, la Candy Apple Boost est donc un vrai booster, pas une EQ.
Que vous soyez fan de cette période fascinante de Pink Floyd ou pas, on a toujours besoin d’un booster musical et versatile autant que simple à régler. Sans conteste, ce sont des qualités que l’on retrouve sur la ALH Effects Candy Apple Boost.
