Le préampli Universal Audio 610 fait partie des circuits cultes de l’histoire de l’audio. Il est issu de la console conçue par Bill Putnam à la fin des années 50 qui a ensuite équipé certains des studios les plus importants du milieu, c’est le son que l’on entend sur Pet Sounds des Beach Boys ou L.A. Woman de The Doors. Depuis, Universal Audio l’a sorti sous forme de préampli standalone (le 610 Solo) ou de plugin, et c’est depuis toujours une arme redoutable pour la basse en studio.
Beaucoup d’ingénieurs préfèrent enregistrer leur basse via un bon préampli plutôt qu’un ampli repiqué pour garder une attaque la plus dynamique possible, et dans le domaine le 610 fait figure de standard pour des graves bien ronds et une légère saturation harmoniquement riche et plaisante. Origin Effects a donc isolé ces vertus sonores pour proposer la DCX Bass, une pédale qui se présente à la fois comme une manière d’améliorer le son général de son système, le centre d’un gros son bien conçu, mais aussi comme l’overdrive ultime pour basse.
La Origin Effects DCX Bass propose donc deux bandes d’EQ très musicales et dont les fréquences collent parfaitement avec notre instrument pour lui redonner une clarté qui peut faire défaut aux basses vintage, et un switch à trois positions qui détermine le caractère des aigus : Flat (neutre), Dark (sombre) ou Med (brillant). Il y a aussi un switch pour passer du mode EQ (dans lequel la pédale applique automatiquement un filtre passe-bas lorsque le circuit sature) au mode OD (dans lequel ce filtre est toujours appliqué), et les classiques réglages de gain et de volume. Grâce à ce premier, on passe d’un préampli clair à une overdrive ronde et chaude pour aller jusqu’à une fuzz typique de console, à l’image du légendaire “Don’t Worry” de Marty Robbins.
Ajoutez à tout ça un buffer de très haute qualité, et la Origin Effects DCX Bass s’impose comme un préampli à tout faire à même de séduire les bassistes les plus exigeants.