
La marque DSM & Humboldt avait signé l’incontournable préampli/simulateur d’ampli Simplifier en 2019, et depuis cette petite boîte est devenue le meilleur export du Chili, et un standard pour les guitaristes cherchant à se débarrasser de leur ampli sans pour autant sacrifier la dynamique et la chaleur d’un circuit analogique. Après deux déclinaisons, la Bass Station et le Simplifier DLX, l’originale revient dans sa deuxième version, la DSM & Humboldt Simplifier II. D’entrée, la fabrication a bénéficié de l’exemple de la DLX, avec un boîtier plus robuste et des switches en metal au lieu du plastique d’origine.
Pour le reste, la DSM & Humboldt Simplifier II n’est pas un changement radical, et c’est tant mieux puisque l’originale était déjà parfaite. Pour commencer, on gagne une reverb à plaque qui permet d’enrober le son de façon très naturelle, comme dans un mix en studio. C’est donc l’idéal pour ne pas se sentir à l’étroit en jouant au casque, et ça fait immédiatement de la Simplifier II un concurrent très inquiétant pour la Strymon Iridium.
Mais il y a aussi une nouvelle simulation de l’étage de puissance qui nous donne des sensations très proches d’un ampli dont les lampes sont poussées dans le rouge. Le réglage “Power Drive” permet de régler le comportement de l’étage de puissance (s’il est neutre ou s’il rajoute sa propre distorsion), et on peut désormais choisir son modèle de haut-parleur pour chaque côté de la stéréo, ce qui donne des enregistrements très vivants : black pour les Jensen des Fender, blue pour les Alnico Blue des Vox et green pour les Celestion Greenback Marshallesque. Enfin, pour chacun de ces modèles, on peut aussi sélectionner la taille du baffle (un HP, deux HP, un stack).
La DSM & Humboldt Simplifier II n’est pas une révolution, mais c’est une mise à jour pertinente d’une pédale qui mérite sa place dans l’arsenal de tous les musiciens qui n’ont pas envie de s’embêter avec un ampli sans pour autant apprendre à piloter un préampli à modélisation numérique ultra complexe. Le meilleur des deux mondes en somme.
