Sonner comme Neil Young, le chansonnier de génie devenu guitar hero malgré lui
Songwriter prolifique, icône folk et grunge adulée, découvrez les secrets de fabrication de la machine à tube rock ultime
D’aucun considèrent l’artiste comme une véritable montagne, une cîme, un Anapurna, et ça n’est pas exagéré. A presque 60 ans de carrière, l’homme n’a cessé de prodiguer sa vision libertarienne décomplexée à des générations de rockers qui continuent d’entonner ses hymnes sur la planète entière. Les chiffres sont vertigineux, la musique l’est encore plus. Neil Young est l’un des plus grands guitaristes de tous les temps que l'on oublie systématiquement quand on parle des plus grandes guitaristes de tous les temps. Tout simplement parce que le pauvre fait trop de choses bien à la fois. C'est à la fois un très grand compositeur, un très grand chanteur, un très grand guitariste électrique, rythmique comme solo, ET un très grand guitariste acoustique donc ça fait beaucoup pour un seul homme.
Nous allons retracer ensemble la carrière de l'homme, et les mediums sonores qui ont soutenu cette frénésie créatrice pendant les 60 ans de carrière d'un bûcheron canadien devenu le héro d'une génération en quête de sens. Ce billet est librement inspiré de la vidéo idolâtre que nous avait livré Julien Bitoun en compagnie d'Alex il y a de cela quelques temps, mais qui reste d'une parfaite actualité en ces temps troublés.
NEIL YOUNG, LE PAPA LEGENDAIRE DU ROCK ENGAGE AUX 60 ANS DE CARRIERE
Neil Young nait en 1945 à Toronto, c'est donc un Canadien, un citoyen du Grand Nord. A 6 ans il contracte la polio dont il hérite un visage aux traits singuliers et une santé défaillante qui le suivra tout au long de sa vie.
Il débute ses aventures musicales sur un ukulélé avant de passer à la guitare pour s'attaquer au rockabilly dès son adolescence. Les connaisseurs vous diront que ce n’est pas le style le plus simple, mais qu'il a le mérite de faire travailler tout de suite différents aspects harmoniques (progressions d’accords jazz) et techniques tels que le picking, fort utile à la guitare sèche, entre autres choses ...
Fan d'Elvis Presley comme tout le monde à l'époque, il monte rapidement son premier groupe sérieux qui s'appelle The Squires, et il en profite pour faire la tournée de toutes les fêtes et des bals de lycée du Canada.
C'est à cette période qu'il fait la connaissance de Johnny Mitchell qui est elle aussi canadienne. Par son intermédiaire qu’il devient ce que l’on appelle un “folkeux”, un baladin qui sait jouer, chanter et se produire seul sur scène. Elle l’initie aux open tunings dont celui qui va devenir une véritable marque de fabrique synonyme du jeu de Neil Young. Cet accordage qu'on appelle le D modal, c'est le drop D mais sur les 2 cordes de mi. En découle un accord de ré (1ere position) qui n'est ni majeur ni mineur. A partir de ce moment-là, il développe son jeu folk riche et atypique.
Il fait une première tournée solo acoustique au Canada en 65, il a 20 ans à l'époque. Il est important de noter ici que l’on parle de quelqu'un qui a 60 ans de carrière et qui n'a jamais arrêté d'être intéressant !
Il s'installe à Los Angeles en 66 en tant qu’immigrant illégal sans papier jusqu’en 1970, 4 ans dans la clandestinité donc, comme un clin d’œil à certains discours extrêmes qu'il a combattu toute sa vie mais qui refleurissent un peu partout en ce moment. Mais ne lançons pas ici le débat …
C’est aussi en 66 qu’il rencontre Steven Stills (ne dites pas Stephen, vous allez vous faire des problèmes avec Julien, il est très sensible sur le sujet …) avec qui il monte le groupe Buffalo Springfield. On en retient notamment le titre “For what it’s worth” qui peut paraitre mignon comme ça, mais qui parle d’émeutes policières et de morts parmi les étudiants.
Vous l’aurez compris, Neil Young est déjà un artiste engagé à l'époque, et n’a jamais cessé de l’être jusqu’à aujourd’hui puisque, par exemple, il refuse d'être distribué sur la plateforme Spotify qui finance le podcast du crypto fasciste de Joe Rogan. On peut donc affirmer qu’il y a une cohérence éthique dans la vie et la carrière de cet homme et ça le rend d'autant plus respectable évidemment.
En 1968 il démarre sa carrière solo avec un premier album éponyme qui de l’avis de tous est un peu étrange, mais bon c’est un premier album, il était jeune, il était fou. Le deuxième album sort en 1969, “Everybody knows this is nowhere” et c'est là que Neil Young devient Neil Young. On l'y trouve déjà entouré de son groupe “Crazy horse” qui le suivra toute sa carrière. Encore un modèle de constance chez ce grand monsieur puisque le Crazy Horse qui l’accompagnait en 69 est le même qui jouait encore à Bercy en 2016.
69 c'est aussi l'année où il rejoint Crosby Stills Nash pour former Crosby Stills Nash & Young en toute logique … Le magnifique album “Déjà vu” est un succès colossal. A noter qu’il s’agit de l’un des premiers super groupe puisque à l'époque les quatre musiciens qui le composent sont déjà célèbres en solo. Le 1er d’une longue série de supergroupes, souvent opportunistes et pas toujours aussi réussis hélas, mais ceci est une autre histoire …
En 1970 sort ‘After the gold rush” qui est un album absolument sublime, notamment le titre qui donne son nom à l'album qui révèle que Neil Young est aussi un incroyable pianiste (tant qu'à faire).
En 1972 “Harvest”, le chef-d'œuvre. Un album majoritairement acoustique tout simplement parce qu’il a de gros problèmes de dos qui l’obligent à se faire opérer. Du coup c'est plus simple pour lui de jouer assis avec une acoustique, et c'est aussi pour ça qu'à l'époque il a une White Falcon et non sa Les Paul habituelle. Ceux qui en possèdent une d’époque vous le diront, ça pèse un âne mort ! Donc lorsqu’il joue debout en électrique, une White Falcon, guitare électrique hollow-body par excellence, c'est évidemment beaucoup plus léger puisque c'est tout vide !
Ensuite je ne vais pas vous citer ses 45 albums mais plutôt vous donner quelques étapes importantes :
- 75 “Tonight’s the night” C'est la quintessence de l'album dark
- 79 “Rust never sleeps” avec le Crazy Horse. Deux faces, l’une acoustique, l’autre électrique avec des correspondances entre les deux.
- 82 “Trans”, un album important de musique purement électronique. Les fans le détestent en général, c'était l'époque où ça expérimentait pas mal mais le contexte est un peu particulier puisque son fils handicapé ne communique que par le biais de l'électronique, et Young va s'intéresser à ce côté là de la machine qui permet aussi de s'exprimer.
- 89 “Freedom”, l'album du come-back rock ! C'est l'album sur lequel on retrouve “Rocking in the free world” qui est son gros single “récent”
- 92 : Pour “Harvest Moon” il reprend les mêmes musiciens que “Harvest” vingt ans plus tard et devinez quoi ? Ca donne un autre chef-d'oeuvre …
“Sleeps with Angels” est une réaction au suicide de Kurt Cobain puisqu'il faut savoir que Cobain a terminé sa note de suicide sur une citation de Neil Young “Better to burn out than to fade away”. Un événement qui a “foutu en l’air" Neil Young, selon ses propres paroles.
Avant ça, Neil Young avait fait un album aussi avec les mecs de Pearl Jam, “Mirror ball”, qui est aussi très beau. Une preuve de plus s’il en fallait que sans exagérer c'est bien lui l'inventeur du grunge, c’est vraiment le papa reconnu par tous les artistes important de ce style. Les chemises de bucheron à carreaux, les jeans déchirés dès les années 70 et les cheveux sales, ces emblèmes du style phare de Seattle, c'est lui qui l'a inventé.
D’ailleurs si Cobain a accepté de faire le MTV Unplugged, c'est, de son propre aveu, parce que Neil Young était vraiment un artiste majeur de la scène acoustique lui aussi.
2010 “Le Noise”, encore un album magnifique (c’est énervant) où il est tout seul en électrique, donc proposition artistique hyper intéressante. A la même époque il fait aussi la BO de “Deadman” le film de Jarmush sur William (ou Bill) Blake avec Johnny Depp en indien fou. C'est très très beau, et la BO à elle seule est une ode l’écho à bande, attention vous allez en vouloir un, c’est sûr …
Il n'arrête pas de sortir des albums depuis une dizaine d'années, au rythme d’en moyenne un album et demi par an, que ce soit en solo ou avec Crazy Horse. Il faut savoir que Neil Young a une discographie extrêmement complexe et riche. Par exemple il y a des titres de “Rust never sleeps” en électrique qui existent en version acoustique sur d'autres albums qui ne sont sortis que récemment. C’est aussi ça qu’on adore chez cet artiste, c'est un peu un jeu de piste, mais pour les fans c'est un vrai régal.
Et puis en parallèle de ça il exploite son catalogue passé sous forme de réédition inédite. En gros ce ne sont pas que des rééditions classiques de son catalogue passé, il y a les albums qui auraient dû sortir mais qui ont été mis de côté parce trop prolifique. D’ailleurs ce sont aussi de très bons albums. Par exemple, le récent “Home Grown”, mais aussi des live d'époque puisque il y a eu de nombreuses tournées enregistrées, toutes plus passionnantes les unes que les autres.
En bref c'est une discographie colossale, il doit y avoir une centaine d'albums à explorer et tous quasiment sont intéressants. Même si c'est un peu intimidant, en commençant par “Harvest” et “Rust never sleeps”, il faut absolument que vous alliez creuser tout ça, tant les pépites que cette discographie recèle sont nombreuses.
LES ALBUMS EMBLÉMATIQUES (ou comment choisir 4 albums sur plus de 100 références ...)
Harvest est le 4e album solo de Neil Young, sorti le 1er février 1972 sur le label Reprise Records. Il a été produit par Neil Young, Elliot Mazer, Jack Nitzsche et Henry Lewy. Classé numéro un du Billboard 200 pendant deux semaines, avec deux hits, "Old Man" et "Heart of Gold", l'album fut la meilleure vente d'albums de l'année aux États-Unis. Il fut jugé par les critiques comme l’un des albums majeurs de l'histoire du rock et le plus emblématique de Neil Young.
Rust Never Sleeps est le dixième album de Neil Young. L'album produit par Neil Young, David Briggs et Tim Mulligan est sorti le 22 juin 1979 sur le label Reprise Records. C’est un album live, avec une face acoustique pour 5 titres où Neil Young joue souvent seul, guitare acoustique et harmonica. L'autre face est un enregistrement de la tournée américaine de 1978 avec son groupe le groupe Crazy Horse.
Trans est le douzième album studio de Neil Young, enregistré à Modern Recorders, Redwood City et Commercial Recorders, Honolulu, Hawaii. Il sort en 1982. Pour réaliser cet album atypique, Neil Young a utilisé un vocoder pour synthétiser sa voix sur cinq titres de l'album : Computer Age, We R in Control, Transformer Man, Computer Cowboy et Sample and Hold. Il a révélé par la suite que certaines de ces chansons avaient pour thème la tentative de communication avec son fils atteint d'infirmité motrice cérébrale.
Mirror Ball est le vingt troisième album studio de Neil Young. Il est sorti le 27 juin 1995 sur le label Reprise Records et a été produit par Brendan O'Brien. Il a été enregistré avec les musiciens du célèbre groupe Pearl Jam. Le témoignage d'amour dont une génération de musiciens venus de la scène de Seattle rêvait. l'album est sublime, engagé (act of love), et en tant que fan de Pearl Jam, je ne pouvais pas le passer sous silence.
Harvest
Harvest est le 4e album solo de Neil Young, sorti le 1er février 1972 sur le label Reprise Records. Il a été produit par Neil Young, Elliot Mazer, Jack Nitzsche et Henry Lewy. Classé numéro un du Billboard 200 pendant deux semaines, avec deux hits, "Old Man" et "Heart of Gold", l'album fut la meilleure vente d'albums de l'année aux États-Unis. Il fut jugé par les critiques comme l’un des albums majeurs de l'histoire du rock et le plus emblématique de Neil Young.
Rust never sleeps
Rust Never Sleeps est le dixième album de Neil Young. L'album produit par Neil Young, David Briggs et Tim Mulligan est sorti le 22 juin 1979 sur le label Reprise Records. C’est un album live, avec une face acoustique pour 5 titres où Neil Young joue souvent seul, guitare acoustique et harmonica. L'autre face est un enregistrement de la tournée américaine de 1978 avec son groupe le groupe Crazy Horse.
Trans
Trans est le douzième album studio de Neil Young, enregistré à Modern Recorders, Redwood City et Commercial Recorders, Honolulu, Hawaii. Il sort en 1982. Pour réaliser cet album atypique, Neil Young a utilisé un vocoder pour synthétiser sa voix sur cinq titres de l'album : Computer Age, We R in Control, Transformer Man, Computer Cowboy et Sample and Hold. Il a révélé par la suite que certaines de ces chansons avaient pour thème la tentative de communication avec son fils atteint d'infirmité motrice cérébrale.
Mirrorball
Mirror Ball est le vingt troisième album studio de Neil Young. Il est sorti le 27 juin 1995 sur le label Reprise Records et a été produit par Brendan O'Brien. Il a été enregistré avec les musiciens du célèbre groupe Pearl Jam. Le témoignage d'amour dont une génération de musiciens venus de la scène de Seattle rêvait. l'album est sublime, engagé (act of love), et en tant que fan de Pearl Jam, je ne pouvais pas le passer sous silence.
LE MATOS DE NEIL YOUNG : POUR DEVENIR UNE LEGENDE, EQUIPEZ-VOUS COMME LA LEGENDE (bon courage ...)
Niveau matos Neil est aussi un modèle de constance. Si on fait abstraction de la White Falcon des années 60 que l'on doit à ses problèmes de dos, il a la même guitare depuis la fin des années 60. Il la joue encore sur scène à l'heure actuelle. C’est une Les Paul gold top de 1953 qui fut repeinte en noir avant que Neil ne l’achète et ne la baptise “old black”. Il a modifié le micro chevalet puisqu’il a choisi d’y placer un mini humbucker de Firebird un peu plus criard que le P90 d’origine. En micro grave c'est toujours le P90 d'origine. En terme de modification, il faut aussi noter l’apparition d’un Bigsby B3 un peu avant les années 70.
En termes de guitare acoustique en revanche, la question est beaucoup plus épineuse. Par exemple, sur l'album "Prairie Wind" c'est une Martin D-28 Hank Williams qui est jouée, mais il possède plusieurs modèles de la série D qu'il accorde différemment selon ses besoins. Par exemple, sa D-18 est souvent accordée un ton en dessous, puis passée dans un préampli à lampes. On entend le résultat sur "Hey hey my my", version live comme studio. Sur le DVD "Silver and Gold", on voit une D45 1969 et une Gibson hummingbird de 65. Il possède une Taylor 855 "moustache" 12 cordes qu'il utilise en live. Toutes ses guitares sont montées avec des cordes D'Angelico.
En 1967 il achète l'ampli de sa carrière : un Fender Tweed Deluxe de 59, la version des années 50. C'est un 12 watts qui ne demande qu'à s'écraser le plus vite possible. Pas du tout ce qu'on imagine du Deluxe quand on pense au Blackface du milieu des années 60 qui, pour le coup, est vraiment dans le gros son clean à la Fender. Là ça crunch, c'est sale ça “sag” à mort, et c'est toute la beauté de la chose.
Celui de Neil Young, c'est définitivement son Saint Graal ! Il en possède de nombreux autres, mais selon ses dires, il n’y en a aucun qui sonne aussi bien. Il y a installé des lampes 6L6 plutôt que les 6V6 originales, ce qui le passe à 19 ou 20 watts et charpente un peu plus le son. Son baffle fétiche est un magnatone 280 avec des haut-parleurs de 15 pouces et 12 pouces pour avoir plus de d'ampleur que celui inclut dans le petit combo Deluxe d'origine.
Ce que Neil Young adore c'est mettre son Deluxe à fond parce que c'est ainsi que ça s'écrase de partout et qu'il obtient le gain dont il a besoin pour ses solos. Mais ce que Neil Young aime encore plus, c'est jouer ses rythmiques avec le volume de l’ampli baissé pour avoir le côté rapeux. Il fut donc obligé d’inventer une machine infernale, le WHIZZER qui, grâce à un bras articulé et dirigé par des preset, va tourner les boutons de tone et de volume à sa place, pour lui éviter une manutention infernale sur scène ! Une nécessité puisqu’on ne peut pas tout faire avec un seul réglage d'ampli, évidemment !
De plus, il n’a pas de pedalboard (c’est ballot). En termes d'effet, il n’a que des effets qui ne sont pas au format pédales, principalement (voir exclusivement) un Echoplex et une grosse Fender Reverb Unit. En résumé, que des gros machins avec des étages de pré-ampli supplémentaires, des lampes, des bandes, bref, tout ce qu'on aime !
LE PEDALBOARD CONCOCTE PAR PALF POUR SONNER COMME NEIL YOUNG
Lorsqu'on connait la constance et la simplicité de l'artiste en terme de matos, pourquoi avons nous opté pour un pedalboard si complexe ? La proposition présente un premier étage avec les candidats à l'incarnation du Deluxe de Neil Young, à la fois pour les rythmiques et les solos. En dessous, on retrouve les tentatives qui concernent l'Echoplex, la Reverb Unit, avec en bonus un gros coup de pied au derrière, car c'est exactement ça que l'on ressent à l'écoute de l'introduction du titre "Hey Hey, My My"
DESIGN A DRIVE
Une petite pédale qui avait déjà fait l'objet d'une vidéo et qui apparaissait comme une excellente alternative à un Tweed. Elle vous permet d’accéder à une très large palette de sons saturés grâce à quatre potards seulement. Pas de presets, pas de fonctions secondaires à retenir, pas de piège, juste prendre le temps de bien écouter ce qui se passe quand vous tournez les 2 boutons importants que sont Edge et Width. Edge contrôle trois paramètres à la fois : une EQ qui calme les aigus, un filtre qui coupe les extrêmes, ainsi qu’un contrôle de l’agressivité du clipping. Vous pouvez ainsi maîtriser le côté mordant de l’overdrive, pour l'adapter aux contextes. Le bouton Width quant à lui est un rotocontacteur à six positions qui déplace une bosse dans le bas médiums pour épaissir le son et maltraiter ainsi votre ampli. En maîtrisant la finesse et les interactions de ces deux contrôles, la Great Eastern FX Design-a-Drive permet de trouver l’overdrive parfaite pour chaque guitare, chaque ampli et chaque salle de concert.
FORMULA 55
Ca n'est pas très compliqué, cette pédale est la reproduction d'un Tweed de 55. La version de la vidéo étant épuisée, nous avons sélectionné sa version récente qui propose toujours le choix du High pour "High power tweed", ou Low pour "Low power Tweed" qui autrement dit reproduit le Tweed avec le moins de headroom parmi les versions qui ont pu exister. Pour l'essai il est en position Low pour pouvoir le pousser dans ses retranchements jusqu'à ce qu'il s'écrase comme il sait si bien le faire. La Formula 55 est saluée de manière unanime pour sa saturation riche en harmonique. En effet, le Tweed Deluxe '53 (surnommé TV Front de par sa grille en forme de postes de télévisions des années 50) ne s’est pas imposé comme un pilier du matos usité par les plus grands guitaristes par hasard. Sa saturation si singulière fait partie intégrante des sonorités de “guitar heroes” tels que Neil Young bien sûr, mais aussi Billy Gibbons (ZZ Top), Mark Knopfler (Dire Strait), Don Felder (The Eagles) et tant d’autres !
SILVERTONE TWIN TWELVE
Ici nous sommes sur une reproduction du fameux Twin Twelve, sans lampes, mais avec les vrais boutons ! Une approche très réussie qui s'écrase elle aussi à merveille avec les basses qui font parfois des pets foireux, donc pour ainsi dire le même caractère sonore si distinctif de l'original. À l’origine, le Silvertone 1484 Twin Twelve était un stack (on dit aussi combo). Un ensemble regroupant une tête 60 watts via deux lampes de puissance 6L6 (comme le Fender Bassman blackface dont elle s’inspire) et un baffle avec deux haut-parleurs de douze pouces, d’où le nom “Twin Twelve”. Silvertone était une marque d’entrée de gamme, vendue par correspondance via le catalogue Sears (l’équivalent américain de La Redoute), et ce Twin Twelve représentait l’ampli ultime pour les ados qui voulaient assez de puissance pour jouer en groupe mais n’avaient pas les moyens de s’offrir un Fender. Pas étonnant que cette pédale délivre ce "grit" si cher à notre Neil Young, jamais avare d'un peu d'agressivité !
RED LLAMA
Une overdrive créée par Jorges Tripps dans les années 90 qui, si l'approche est différente, reste très "tweedesque" tout de même ! Il faut dire que la Red Llama n'est pas une overdrive comme les autres ! Elle ne sonne pas du tout comme une Tube Screamer, elle n'a rien à voir avec une Klon, et doit bien plus au caractère gras et presque fuzzy d’un ampli Fender de l’époque tweed des années 50, un vieux Deluxe bien poussé qui crachote et crache avec une voix bien rauque. Je vous l'avais dit ! Le grain de la Way Huge Red Llama est organique, dynamique et très attachant, d’autant plus qu’il s’agit d’un circuit original. D’ailleurs, c’est un circuit que beaucoup ont cloné, et qui a même inspiré d’autres pédales comme la Mythos Chupacabra. Mais rien ne vaut l’extrême simplicité (deux réglages de volume et gain !) et l’énorme son gras et confortable de la Way Huge Red Llamas, qui a d’ailleurs fêté ses trente ans au service des musiciens. On peut donc remercier Dunlop pour avoir sauvé ce modèle original et si prisé pour en proposer une version enfin abordable.
BELLE EPOCH
Un tape echo qui possède un préampli encore un peu trop cleam, d'où son association avec sa voisine. La Belle Epoch de Catalinbread reproduit le delay chaleureux et vintage des anciens échos à bande. Inspirée par la Maestro Echoplex EP3, la Belle Epoch est parvenue à recréer un delay légendaire, à la sonorité unique et complexe. De la modulation subtile imitant le "wow & flutter", au préamp mythique, en passant par la saturation naturelle de la bande, Catalinbread a réussi à intégrer les éléments essentiels de l'EP3 dans une pédale compacte, sans l'entretien ni l'usage complexe d'un tape echo !
En 2015, la sortie du delay Utopia a propulsé la marque naissante Anasounds. Evidemment, elle avait tout pour devenir un classique: architecture autour de la fameuse puce PT2399 (flexibilité du numérique) sans perdre la chaleur et le charme analogique du bucket brigade, simplicité d’utilisation. Huit ans plus tard, Voici la Anasounds Utopia Deluxe. Format plus conséquent, deuxième footswitch de tap tempo et feedback infini par effet d'auto-oscillation.
TAPE PREAMP
la FX Teacher Tape Preamp reprend la personnalité marquée et ultra attachante du préampli de l’Echoplex, cette coloration épaisse sans être trop grasse, dynamique sans être trop agressive, et tout simplement addictive. Au lieu d’un simple bouton de boost, la FX Teacher Tape Preamp vous propose un Louder pour le volume général, un Dynamic pour le voltage interne (afin de compresser et de cruncher plus ou moins) et même un switch trois positions pour calmer les graves trop envahissants. Que vous cherchiez un boost temporaire pour assurer votre place au sein d’un mix ou un “always on” qui participera activement à la définition de votre son de base, on a tous une bonne raison de se pencher sur le Tape Preamp.
Si pour vous trop de Fender tue le Fender, pourquoi ne pas penser Marshall pour vous extraire du mix ? La Browne Amplification The Carbon produit une magnifique saturation inspirée par la vénérable Bluesbreaker. Elle reprend la belle dynamique et l’épaisseur de ces pédales et bien plus encore. Plus de niveau de sortie pour faire un bon clean boost, ainsi qu’un réglage de tonalité progressif et musical.
OMNIFUZZ
La célèbre Spring modulaire d'Anasounds vient assumer le rôle de la Reverb Unit Fender. Une petite reverb spring pour donner de la profondeur sans altérer la définition. Elle ne propose rien de moins qu’un vrai ressort déporté dans une boîte indépendante afin de garder les contrôles sur votre pedalboard en isolant le ressort à l’abri des chocs. Les réglages permettent d’éclaircir ou d’assombrir le résultat et de doser le son traité. Un petit switch permet aussi de faire saturer le ressort pour un rendu qui devrait passionner les shoegazers de tout poils. Mais aujourd'hui c'est dans une approche résolument prog qu'elle dispense une ambiance on ne peut plus 70's.
Contrairement à une reverb émulée, vous ne pouvez pas régler la longueur du ressort associé à la pédale Element. C’est pour cela que trois tailles différentes sont disponibles : le Bon (ressort court pour une ambiance discrète), la Brute (ressort moyen pour plus de profondeur et de richesse harmonique) et le Truand (sortez vos planches de surf).
POLYBLUE OCTAVE
On essaie de trouver une alternative pour s'approcher du son de "Hey Hey My My", car s'il se dit qu'à l'origine, aucun artifice n'a été ajouté au son du Tweed Deluxe, la présence d'une octave inferieure est indéniable à l'écoute. Magie de la prise de son, harmonique spontanée, c'est difficile à dire. Quoi qu'il en soit, cette merveilleuse pédale est en capacité de vous fournir cette octave inférieure, mais pas seulement. Elle propose 2 octave inferieures et 2 octaves supérieures toutes indépendantes, ainsi qu'une fuzz ET une vibe pour obtenir une palette de sons courant de l'octaver simple jusqu'au caroussel de l'enfer. De quoi vous inspirer pour des jours et des jours !
Vous voulez encore plus extrême ? La Triplegraph de chez Third Man est faite pour vous ! Cet octaver original s'inspire d'une création farfelue de la marque du Massachussetts Coppersound, la Telegraph, un killswitch qui se présentait sous forme d’un émetteur manipulateur morse. La Triplegraph reprend ce fonctionnement mais avec trois leviers dont un Killswitch qui sert aussi de déclencheur de la boucle d'effet.
BITOUN FUZZ
Ce que l'on cherche ici, c'est surtout la projection sonore que n'ont pas les Tweeds au naturel, toujours dans l'esprit de "Hey Hey, My My". la Bitoun Fuzz mélange donc le circuit japonais de la Super Fuzz (popularisée notamment par Pete Townshend des Who ou Dan Auerbach des Black Keys), connu pour l’énorme son creusé qu’il produit, avec une Fuzz Face qui rend le son plus fluide et ajoute des médiums. Radical et simple d’utilisation. Si l’on prend la peine de se pencher sur les réglages internes, on peut se rapprocher d’une fuzz légère et vintage, ou au contraire se promener sur les plates-bandes d’une Fuzz Factory avec un son bien gaté parfait pour les gros riffs modernes.
Catalinbread s'est associé à Mosrite afin de rééditer la "Fuzzrite", cette pédale qui était fort innovante ... en 1966. Depuis, elle a su trouver son public, dont un certain John Frusciante qui ne fait jamais l'économie d'un solo boosté à ce grain aïgu et puissant. S'il l'a validé, vous ne pouvez pas vous tromper !
Une petite pédale qui avait déjà fait l'objet d'une vidéo et qui apparaissait comme une excellente alternative à un Tweed. Elle vous permet d’accéder à une très large palette de sons saturés grâce à quatre potards seulement. Pas de presets, pas de fonctions secondaires à retenir, pas de piège, juste prendre le temps de bien écouter ce qui se passe quand vous tournez les 2 boutons importants que sont Edge et Width. Edge contrôle trois paramètres à la fois : une EQ qui calme les aigus, un filtre qui coupe les extrêmes, ainsi qu’un contrôle de l’agressivité du clipping. Vous pouvez ainsi maîtriser le côté mordant de l’overdrive, pour l'adapter aux contextes. Le bouton Width quant à lui est un rotocontacteur à six positions qui déplace une bosse dans le bas médiums pour épaissir le son et maltraiter ainsi votre ampli. En maîtrisant la finesse et les interactions de ces deux contrôles, la Great Eastern FX Design-a-Drive permet de trouver l’overdrive parfaite pour chaque guitare, chaque ampli et chaque salle de concert.
Ca n'est pas très compliqué, cette pédale est la reproduction d'un Tweed de 55. La version de la vidéo étant épuisée, nous avons sélectionné sa version récente qui propose toujours le choix du High pour "High power tweed", ou Low pour "Low power Tweed" qui autrement dit reproduit le Tweed avec le moins de headroom parmi les versions qui ont pu exister. Pour l'essai il est en position Low pour pouvoir le pousser dans ses retranchements jusqu'à ce qu'il s'écrase comme il sait si bien le faire. La Formula 55 est saluée de manière unanime pour sa saturation riche en harmonique. En effet, le Tweed Deluxe '53 (surnommé TV Front de par sa grille en forme de postes de télévisions des années 50) ne s’est pas imposé comme un pilier du matos usité par les plus grands guitaristes par hasard. Sa saturation si singulière fait partie intégrante des sonorités de “guitar heroes” tels que Neil Young bien sûr, mais aussi Billy Gibbons (ZZ Top), Mark Knopfler (Dire Strait), Don Felder (The Eagles) et tant d’autres !
Ici nous sommes sur une reproduction du fameux Twin Twelve, sans lampes, mais avec les vrais boutons ! Une approche très réussie qui s'écrase elle aussi à merveille avec les basses qui font parfois des pets foireux, donc pour ainsi dire le même caractère sonore si distinctif de l'original. À l’origine, le Silvertone 1484 Twin Twelve était un stack (on dit aussi combo). Un ensemble regroupant une tête 60 watts via deux lampes de puissance 6L6 (comme le Fender Bassman blackface dont elle s’inspire) et un baffle avec deux haut-parleurs de douze pouces, d’où le nom “Twin Twelve”. Silvertone était une marque d’entrée de gamme, vendue par correspondance via le catalogue Sears (l’équivalent américain de La Redoute), et ce Twin Twelve représentait l’ampli ultime pour les ados qui voulaient assez de puissance pour jouer en groupe mais n’avaient pas les moyens de s’offrir un Fender. Pas étonnant que cette pédale délivre ce "grit" si cher à notre Neil Young, jamais avare d'un peu d'agressivité !
Une overdrive créée par Jorges Tripps dans les années 90 qui, si l'approche est différente, reste très "tweedesque" tout de même ! Il faut dire que la Red Llama n'est pas une overdrive comme les autres ! Elle ne sonne pas du tout comme une Tube Screamer, elle n'a rien à voir avec une Klon, et doit bien plus au caractère gras et presque fuzzy d’un ampli Fender de l’époque tweed des années 50, un vieux Deluxe bien poussé qui crachote et crache avec une voix bien rauque. Je vous l'avais dit ! Le grain de la Way Huge Red Llama est organique, dynamique et très attachant, d’autant plus qu’il s’agit d’un circuit original. D’ailleurs, c’est un circuit que beaucoup ont cloné, et qui a même inspiré d’autres pédales comme la Mythos Chupacabra. Mais rien ne vaut l’extrême simplicité (deux réglages de volume et gain !) et l’énorme son gras et confortable de la Way Huge Red Llamas, qui a d’ailleurs fêté ses trente ans au service des musiciens. On peut donc remercier Dunlop pour avoir sauvé ce modèle original et si prisé pour en proposer une version enfin abordable.
Un tape echo qui possède un préampli encore un peu trop cleam, d'où son association avec sa voisine. La Belle Epoch de Catalinbread reproduit le delay chaleureux et vintage des anciens échos à bande. Inspirée par la Maestro Echoplex EP3, la Belle Epoch est parvenue à recréer un delay légendaire, à la sonorité unique et complexe. De la modulation subtile imitant le "wow & flutter", au préamp mythique, en passant par la saturation naturelle de la bande, Catalinbread a réussi à intégrer les éléments essentiels de l'EP3 dans une pédale compacte, sans l'entretien ni l'usage complexe d'un tape echo !
la FX Teacher Tape Preamp reprend la personnalité marquée et ultra attachante du préampli de l’Echoplex, cette coloration épaisse sans être trop grasse, dynamique sans être trop agressive, et tout simplement addictive. Au lieu d’un simple bouton de boost, la FX Teacher Tape Preamp vous propose un Louder pour le volume général, un Dynamic pour le voltage interne (afin de compresser et de cruncher plus ou moins) et même un switch trois positions pour calmer les graves trop envahissants. Que vous cherchiez un boost temporaire pour assurer votre place au sein d’un mix ou un “always on” qui participera activement à la définition de votre son de base, on a tous une bonne raison de se pencher sur le Tape Preamp.
La célèbre Spring modulaire d'Anasounds vient assumer le rôle de la Reverb Unit Fender. Une petite reverb spring pour donner de la profondeur sans altérer la définition. Elle ne propose rien de moins qu’un vrai ressort déporté dans une boîte indépendante afin de garder les contrôles sur votre pedalboard en isolant le ressort à l’abri des chocs. Les réglages permettent d’éclaircir ou d’assombrir le résultat et de doser le son traité. Un petit switch permet aussi de faire saturer le ressort pour un rendu qui devrait passionner les shoegazers de tout poils. Mais aujourd'hui c'est dans une approche résolument prog qu'elle dispense une ambiance on ne peut plus 70's.
On essaie de trouver une alternative pour s'approcher du son de "Hey Hey My My", car s'il se dit qu'à l'origine, aucun artifice n'a été ajouté au son du Tweed Deluxe, la présence d'une octave inferieure est indéniable à l'écoute. Magie de la prise de son, harmonique spontanée, c'est difficile à dire. Quoi qu'il en soit, cette merveilleuse pédale est en capacité de vous fournir cette octave inférieure, mais pas seulement. Elle propose 2 octave inferieures et 2 octaves supérieures toutes indépendantes, ainsi qu'une fuzz ET une vibe pour obtenir une palette de sons courant de l'octaver simple jusqu'au caroussel de l'enfer. De quoi vous inspirer pour des jours et des jours !
Ce que l'on cherche ici, c'est surtout la projection sonore que n'ont pas les Tweeds au naturel, toujours dans l'esprit de "Hey Hey, My My". la Bitoun Fuzz mélange donc le circuit japonais de la Super Fuzz (popularisée notamment par Pete Townshend des Who ou Dan Auerbach des Black Keys), connu pour l’énorme son creusé qu’il produit, avec une Fuzz Face qui rend le son plus fluide et ajoute des médiums. Radical et simple d’utilisation. Si l’on prend la peine de se pencher sur les réglages internes, on peut se rapprocher d’une fuzz légère et vintage, ou au contraire se promener sur les plates-bandes d’une Fuzz Factory avec un son bien gaté parfait pour les gros riffs modernes.
KEEP ON ROCKIN' IN A FREE WORLD !
Il n'y a pas si longtemps, "Harvest", l'album de Neil Young s'il ne devait en rester qu'un, a fait l'objet d'une réédition en coffret pour fêter ses 50 ans (eh oui, déjà). Tout le monde en a parlé. Si vous ne connaissez pas "Harvest" (comme Alexandre) c'est un album à ne pas écouter si vous vous sentez déjà déprimé. C'est d'une tristesse abyssale, ou plutôt d'une mélancolie absolue. C'est vraiment l'album d'un jour de pluie ou t'as rien à faire et quand tu te réveilles, t'es déjà pas super bien. Une détresse, un désespoir que l'on retrouve aussi aux origines de styles de musique inventés par un peuple jeune et déclassé qui a su recycler ce malaise en recrachant cette boule au ventre à la face du monde comme a su si bien le faire leur père spirituel.
Par exemple, le grunge doit tout à Neil Young, Sonic Youth doit tout à Neil Young, la dernière pensée de Kurt Cobain fut pour Neil Young, Pearl Jam vénère Neil Young, bref c'est le papa, la source ! C'est important, et pourtant on ne pense pas assez à lui parce qu'il a vraiment un style ultra personnel et très difficile à copier. Neil Young, comme tous les artisans qui perfectionnent leurs gestes pendant une vie entière, c'est une niche, un son très singulier, reconnaissable entre tous. Il y a vraiment cette pâte sonore Neil Young et pas grand monde pour s'y aventurer parce que c'est un son qui n'est pas du tout évident à jouer.
Conscient de cet écueil, nous avons tenté humblement d'ouvrir la voie, afin d'apporter notre pierre à l'édifice de cette révolution qui s'en vient, et qu'il a appelée de ses vœux toute sa vie. Voici les armes, à vous de prolonger le combat de Neil Young.
Ce billet de blog est librement inspiré de cette vidéo ci-dessous
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