
Qui a dit qu’il fallait un ampli à lampes pour avoir un bon son ? Demandez donc à John Fogerty de Creedence Clearwater Revival, à King Buzzo des Melvins, à Johnny Marr de The Smiths ou encore à Dimebag Darrell de Pantera ce qu’ils en pensent : malgré leurs grains différents, ces quatre légendes ont fait confiance à des amplis à transistor pour enregistrer des albums devenus des classiques. Et il y a de bonnes raisons pour cela : en plus d’être plus solide, le transistor a aussi une réponse plus rapide, une attaque plus claire et permet des circuits plus avancés.
On connaît bien le goût des polonais de Drunk Beaver pour la distorsion sous toutes ses formes, et la Trainer TS-100 propose donc de retrouver le gros son de l’ampli Traynor TS-100. Ces amplis canadiens étaient l'alternative à moins coût pour les apprentis rockeurs du grand Nord dans les années 60 et 70, avec des circuits à transistor aussi passionnants qu’efficaces. La particularité du TS-100 est que le son y est séparé en trois bandes de fréquences qui sont saturées séparément avant d’être regroupées en sortie, d’où la douceur du rendu et l’extrême dynamique dont ce circuit est capable.
On retrouve évidemment ces qualités chez la Drunk Beaver Trainer TS-100 avec une étendue de sons disponibles extrêmement large, du gros clean bien claquant à l’énorme disto à la limite de la fuzz. Les trois bandes d’égalisation font très bien leur boulot, en particulier le médium actif qui a beaucoup d’incidence sur le rendu final, et il y a même un footswitch de boost pour ceux qui en veulent toujours plus.
La Drunk Beaver Trainer TS-100 est en fait un véritable préampli au format pédale, vous pouvez donc directement sortir sur l’entrée d’une boucle d’effets ou dans un ampli de puissance externe pour profiter pleinement du son Traynor. Si vous cherchez le gros son mais que vous ne voulez pas sonner comme le voisin, la TS-100 est pour vous.
