
Eh oui, Third Man Records est aussi une marque de pédales ! Il s’agit en fait de collaborations avec des marques déjà établies autour de modèles qui ont particulièrement plu à Jack White afin d’arriver à des pédales correspondant encore mieux aux besoins du patron, une façon très habile de concilier l’art de White et le côté business de Third Man.
Pour ce monstrueux modèle, tout a commencé par une création farfelue de la marque du Massachussetts Coppersound, la Telegraph, un killswitch qui se présentait sous forme d’un émetteur manipulateur morse et qui coupait tout simplement le son à chaque pression, avec un petit ressort pour faire remonter le levier.
Comme son nom l’indique, la Triplegraph reprend ce fonctionnement mais avec trois leviers. Le premier levier, celui de gauche, permet d’obtenir l’octave inférieure à la noté jouée, parfait pour le gros son d’un riff comme Blue Orchid des White Stripes. Le levier de droite quant à lui ajoute l’octave supérieure, pour un effet perçant qui se combinera parfaitement avec une fuzz. Ces deux octaves peuvent être activées en mode on/off ou en mode furtif, ce qui fait qu’elles ne sont actives que si l’on a le pied sur la pédale.
Enfin, le levier central peut avoir deux fonctions différentes selon ce qu’on lui assigne. Il peut être un killswitch comme la Telegraph originale, mais un killswitch qui n’affecte pas les octaves : on peut donc avoir l’octave grave sans le son d’origine (comme pour le riff de pseudo-basse de Seven Nation Army) ou l’octave aiguë seule (comme sur la moitié des solos de White). Autrement, ce levier peut activer une boucle d’effet externe qui ajoute donc à n’importe quel effet la possibilité de le déclencher de façon momentanée.
Sur le pedalboard de White, cette Triplegraph est venue à la fois remplacer la Whammy et le POG, et ajoute encore des possibilités par rapport à ces deux classiques. Et c’est bien sûr sans parler du look profondément badass de cet engin.
