On connaît tous les grands classiques de la reverb : les plates, les halls, les springs, les shimmers… La reverb, c’est cet effet de spatialisation qui enrobe et magnifie notre son, qu’il s’agisse d’une guitare ou d’un synthé, d’une voix ou d’une snare de batterie. Source d’inspiration, véritable outil de créativité, son utilisation et sa couleur peuvent participer de la grâce d’un morceau. On pense à Jeff Buckley et ses guitares éthérées, on pense aussi à Pink Floyd, avec David Gilmour et ses ambiances démentes, ou plus récemment Feu! Chatterton.
Si la plupart des reverbs se veulent la recréation, l’évocation du sentiment d’un endroit physique, comme l’intimité d’une room de studio ou l’immensité d’une cathédrale, la Afterneath nous entraîne sur le sentier de contrées plus fabuleuses, en ceci qu’elle propose une reverb folle, générant des intervalles : octaves, quintes, gammes majeures, mineures et pentatoniques même (et d’autres encore), les possibilités en sont nombreuses. On se prend instantanément à expérimenter et rêver avec la Afterneath, si bien qu’elle devient rapidement un instrument à part entière, démultipliant les possibilités créatives. On l’imagine aisément sur une guitare, mais aussi évidemment sur un synthé ; la seule limite est notre imagination.
Avec ses sept contrôles, dont le dernier sélectionne le mode, et la possibilité de lui adjoindre une pédale d’expression pour contrôler certains paramètres, la Afterneath se place en effet créatif à s’approprier absolument, dans la quête des textures sonores.