
En 1971, un jeune homme de 19 ans a conçu une pédale de fuzz au silicium qui ne ressemblait pas aux autres, et qui a su se démarquer notamment par son look complètement barré, dans une grosse boîte avec de la moquette orange dessus. Des musiciens comme Robert Fripp (King Crimson) et Peter Frampton en ont fait leur outil de choix pour ne pas sonner comme les hordes d’utilisateurs des fuzz “classiques” qui étaient déjà très répandues à l’époque.
Cette Fuzz, au look ultra dépouillé et en même temps très classe que l’on retrouve pour tous les modèles de chez Teisco, reprend ce fameux circuit, jusqu’à son switch qui active l’octave supérieure. Bien sûr, ce n’est pas un pitch shifter, mais plutôt une octave façon octafuzz, agressive et sous-entendue dans le développement harmonique de votre note. De quoi ressortir d’un mix touffu sans aucun problème, et en micro grave sur une Les Paul on se rapproche du son de violon que l’on entend dans les lignes mélodies ultra fluides de Fripp. Une fuzz pas comme les autres, parfaite pour trouver votre propre couleur ou pour compléter un arsenal des différents circuits vintage qui ont fait l’histoire de cet effet passionnant.
