L’idée existe maintenant depuis les années 1970 (elle a d’ailleurs été inventée par les américains de Morley eux-mêmes), mais elle est toujours aussi brillante : on adore le circuit de wah wah classique, et cet effet semble un incontournable pour la plupart des guitaristes dans tous les styles, mais si vous avez déjà acheté un wah d’occasion ou que la vôtre date d’il y a plus de cinq ans vous avez sans doute déjà constaté des bruits parasites dûs à l’usure et l’encrassement du potard. Quoi de plus frustrant que de gâcher un solo parfait avec un gros crachotement de potard en plein milieu ? C’est la raison pour laquelle les wah-wah de chez Morley sont électro-optiques, autrement dit qu’une cellule photosensible détecte la position de la pédale de contrôle et ajuste le rendu en fonction, sans aucune usure possible. Cette révolution a su convaincre des musiciens aussi exigeants que Kiko Loureiro, Cliff Burton ou Steve Vai.
À l’origine, la deuxième particularité des Morley était réservée à certaines pédales signature haut de gamme comme celle de Vai justement, mais à l’heure actuelle un modèle standard comme la Morley 20/20 Classic Switchless Wah fonctionne sans switch. Autrement dit, la pédale sent quand votre pied se pose dessus et elle s’active automatiquement. Plus besoin d’appuyer comme un bourrin pour enclencher un switch capricieux, plus d’angoisse à se retrouver en rythmique avec un son tout pourri parce que la wah est restée enclenchée et qu’on est parti à l’autre bout de la scène, la Morley ne vous trahira pas.
Et pour parfaire ce joli tableau, la Morley 20/20 Classic Switchless Wah est équipée du fameux buffer 20/20 de la marque qui vous dispensera d’acheter cet utilitaire séparément, et les contours de la pédale brillent dans le noir. Gadget ? Montez sur une grande scène entre deux morceaux, vous comprendrez vite l’intérêt. Morley n’a rien laissé au hasard pour concevoir l’outil parfait.