
L’exercice du noise gate est casse-gueule au possible. C’est le genre de pédale que personne n’a envie d’acheter puisque par définition elle retire du son au lieu d’en ajouter, mais pourtant dans certains rifs c’est une nécessité absolue : si vous jouez avec beaucoup de gain ou avec beaucoup de pédales en série, un petit noise gate sera l’assurance de l’absence de buzz ou de sifflements intempestifs (autant de bruits qui seront la garantie qu’on ne vous rappellera pas pour le prochain concert, surtout si le chanteur essaie de parler pendant que votre ampli ronfle). Dans certains styles comme le metal le plus extrême, un bon noise gate fait carrément partie de la base de son pour avoir un rendu le plus précis possible qui imite un montage de mix sur ordinateur.
La KMA Pylon représente ce qui se fait de mieux dans le domaine, et elle est d’ailleurs en train de s’imposer comme un standard parmi les amateurs de super high gain. En plus de l'indispensable Threshold central qui fixe le seuil de déclenchement, un switch de Range permet un ajustement plus fin et précis, un mini potard contrôle un clean boost de 30dB et un autre change la fréquence de coupure des graves, pour passer d’une simple élimination de la ronflette à un rendu plus tenu dans les basses. Un switch permet aussi de configurer le boost de façon à ce qu’il soit toujours actif même lorsque le noise gate est bypassé.
Ajoutez à ça une connectique complète (boucle d’effets pour isoler les pédales bruyantes, prise jack pour contrôler la Pylon à distance dans un système en rack par exemple, prise pour que la Pylon contrôle le changement de canal d’un ampli), et la KMA Pylon devient bien plus qu’un simple noise gate : c’est la clé de voûte de votre système.
