
Qui n’a jamais rêvé de créer sa musique de jeux vidéo ? Pour beaucoup d’entre nous, les blips et les bloops sortis de bornes d’arcades et de consoles 8 bits ont fait partie de notre éducation musicale et provoquent encore en nous une nostalgie inversement proportionnelle à la finesse de ces sonorités.
Pour les nostalgiques ou tout simplement pour les guitaristes qui aiment sortir des sentiers battus, il y a la Alexander Syntax Error 2. Cette pédale contient de très nombreux sons possibles, et regroupe en fait plusieurs effets rares, bruitistes et inspirants. Six algorithmes sont disponibles : Stretch (qui enregistre ce que vous jouez, puis le rejoue à l’endroit ou à l’envers ou un mélange des deux, le tout à vitesse modifiable), Air (une reverb lo-fi granuleuse), Ring (un ring modulator, effet qui mérite vraiment d’être exploré quand il est bien fait), Clube (une fuzz cubique avec filtre résonant, autrement dit une disto comme vous n’en avez jamais entendu qui sonne comme tout sauf une guitare), Freq (un pitch shifter cassé qui peut se rapprocher d’un phaser glitchy) et Wave (un effet de modulation style vibrato).
Vous l’aurez compris : le but est de trouver de nouveaux sons, de s’affranchir enfin des effets que l’on connaît par cœur depuis la fin des années 60, et de libérer enfin les guitaristes d’un héritage beaucoup trop encombrant. La Alexander Syntax Error 2 peut tout à fait devenir le centre de vos système et vous permettre de développer votre propre style autour de ses algorithmes, surtout qu’avec une implémentation MIDI complète (chaque bouton est MIDI) et 8 presets intégrés (32 en MIDI), vous avec la possibilité de contrôler tout ça aux petits oignons. Mais cette pédale peut aussi être votre arme secrète ou votre carte joker, quelques sons bien barrés que vous ne sortez qu’une fois de temps en temps parmi des sons plus traditionnels et qui ouvrent votre jeu.
Dans tous les cas, une chose est sûre : vous trouverez dans la Alexander Syntax Error 2 des sons qui n’existent nulle part ailleurs.








