L’histoire de Korg commence comme pour tant d’autres produits, par une insatisfaction par rapport aux produits existants : Tadashi Osanai joue de l’accordéon en s’accompagnant d’une boîte à rythmes Wurlitzer dans la discothèque de Tsutomu Kato. L’engin est loin d’être aussi performant que les boîtes à rythmes que l’on connaît aujourd’hui, et les deux décident donc de monter leur entreprise pour proposer de meilleurs outils. En 1962, ils fondent Keio, en référence au nom du train qui passe à côté de leurs bureaux.
Après les boîtes à rythmes, ils se penchent sur les orgues électroniques, et se rebaptisent donc Korg, pour Keio ORGans. Mais progressivement, ils prennent conscience de l’importance croissante des synthétiseurs et proposent ainsi leur premier modèle, le Korg 700, en 1973. Dès lors, ils sortent de nombreux claviers devenus des références comme le MS-20 (1976), le Triton (1998) ou le micro-Korg (2002). Ils sont aussi responsables de la surface de contrôle Kaoss Pad utilisée par Matthew Bellamy dans ses guitares.
En 1989, le géant Yamaha rachète Korg, mais Korg redevient finalement indépendant en 1993. Entre temps, Korg est devenu le propriétaire de la marque d’amplis britannique Vox, que Korg a en grande partie relancé à une période où les AC30 n’avaient pas tellement la côte.
Depuis, Korg a développé la technologie NuTube qui reprend le comportement d’une lampe mais en version électronique, l’idéal pour éviter le côté capricieux et peu durable des antiques tubes. Vox a aussi profité de cette avancée avec des têtes compactes, et Korg propose régulièrement des produits adaptés à la guitare souvent très pointus technologiquement sans être compliqués d’accès, comme le fameux multi-effet compact Pandora dans les années 90; ou leur version revue et corrigée de l’Uni-Vibe, la Nu-Vibe.