L’histoire de la Protein Dual Overdrive est aussi l’histoire de Browne Amplification : en effet, tout a commencé lorsque le guitar tech et réparateur d’amplis de Kansas City, David Brown (sans “e”), a conçu une pédale en collaboration avec le guitariste et producteur Adam Sniegowski. Ce dernier fait partie de la fameuse scène “worship”, et comme la plupart des guitaristes issus de cette mouvance, c’est un grand malade de beau son. Il cherchait une overdrive capable de lui donner le son qu’il attendait sur n’importe quel ampli de location, même moyen, et c’est ainsi qu’est né le premier circuit de la Browne (avec un “e”) Amplification Protein Dual Overdrive.
Ce secret bien gardé de Kansas City est désormais disponible dans nos contrées, mais ne tardez pas trop à vous lancer, on connaît bien une double overdrive faîte par Analog Man qui est vite devenue victime de succès en délai de fabrication comme en prix… On retrouve justement un côté bleu (Bluesbreaker) sur la Protein, tandis que le côté vert est inspiré par la fameuse Nobels ODR, l’overdrive transparente de Nashville qui est devenue la référence en matière de gain propre et maîtrisé. Bien sûr, ces deux circuits ont été largement modifiés pour correspondre aux attentes des deux créateurs, comme le niveau de sortie de la Bluesbreaker qui a été largement augmenté ainsi que l’efficacité de son réglage de tonalité, et le gain moins compressé de la Nobels avec des médiums moins creusés. En gros, chaque overdrive trouve ainsi sa version idéale et le troisième son vient de la combinaison des deux, puisque leurs voicings ont été conçus pour être stackés, la verte rentre dans la bleue et le résultat est à la fois explosif et parfaitement musical.
La Browne Amplification Protein Dual Overdrive est la nouvelle double overdrive à la mode, mais parfois la hype est pleinement justifiée : c’est bien le cas avec cette pédale ultra musicale aux nombreuses possibilités de gain, toutes exploitables.